La flotte fantôme

Une guerre fait rage entre la Chine, alliée à la Russie et les USA. Les Chinois occupent Hawaï pour s’emparer des réserves de gaz. Ils sont sur le point de remporter la guerre, mais les Américains réarment un vieux navire bourré de technologie. On suit à la fois l’épopée de ce bateau, les agissements du Directoire, le gouvernement chinois à Shanghai et les actions des résistants à Hawaï. C’est très américain et on sait d’avance qui va gagner.

Ce roman est présenté comme un livre d’anticipation. C’est une sorte de techno-thriller militaire avec un grand nombre de personnages, très très long. Il fait presque sept cents pages, ce qui fait plus de dix-sept heures d’écoute. Heureusement qu‘André Nerman le lit à la perfection, ça le rend moins indigeste. Les personnages ne sont pas assez développés et manquent complètement d’émotion, ils ont un côté robot. Même la scène du dernier dialogue de Mike avec son fils est très succincte. Mais ce qui m’a le plus dérangée est le côté très technique, on se trouve vraiment dans un salon de l’armement avec un catalogue très très détaillé, sans oublier les dialogues en jargon militaire. L’intrigue est très manichéenne et sans nuance. Les Américains sont les gentils qui se battent pour la liberté et le salut du monde et les autres les méchants oppresseurs.

Je n’ai pas du tout aimé ce roman trop technique, trop manichéen et trop militaire. Je l’ai écouté jusqu’au bout par principe, mais je me suis beaucoup ennuyée après la première moitié. Ce livre ne m’a pas du tout parlé, cet univers ne me correspond absolument pas. De plus, les plages ne sont pas enregistrées dans le bon ordre. On prend l’histoire en cours et après le dénouement, bien trop rapide par rapport au reste, on écoute le premier quart de l’histoire, ce qui augmente la confusion.