Capitaine Ludovic Dumouriez
  • Date de parution 01/06/2021
  • Nombre de pages 316
  • Poids de l’article 469 gr
  • ISBN-13 9782355234514
  • Editeur JETS ENCRE
  • Format 229 x 152 mm
  • Edition Grand format
Romans policiers

Capitaine Ludovic Dumouriez Tome 2 Animals

3.82 / 5 (11 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ludovic Dumouriez n'apprécie guère d'être dérangé dans sa sieste dominicale, encore moins lorsque l'importun n'est autre que sa supérieure. Toutefois, il lui faut bien admettre que la découverte d'un cadavre près d'une chapelle, allongé nu sur le ventre, les bras en croix, avec l'inscription « PORC » écrite en rouge mérite qu'on s'y intéresse. La liste des potentiels coupables est longue : le mari, des membres de groupuscules homophobes, des membres d'une secte, des personnalités importantes de la région... Les policiers piétinent et les recherches n'avancent pas. Alors, quand trois suspects sont retrouvés morts recouverts des inscriptions « PORCS », « LA BANDE » et « DES TROIS », l'enquête prend un nouveau tournant. Il semblerait que quelqu'un s'en prenne aux « animaux » du coin... Dans ce polar breton, Philippe Harant fait reprendre du service à son capitaine aussi rustre qu'entêté, resserrant l'étau autour des personnages et des lecteurs qui retiennent leur souffle jusqu'à la dernière ligne.

Imprimé sur demande

  • Date de parution 01/06/2021
  • Nombre de pages 316
  • Poids de l’article 469 gr
  • ISBN-13 9782355234514
  • Editeur JETS ENCRE
  • Format 229 x 152 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Tout d’abord un grand merci à Babélio et aux Editions Jets d’encre pour ce polar breton gagné lors de la dernière Masse critique. Ludovic Dumouriez est capitaine au commissariat de Vannes, il se distingue par son côté caractériel. Il estime travailler assez la semaine, aussi refuse-t’il de répondre rapidement à sa cheffe lorsqu’elle l’appelle un dimanche matin. Il décide de faire d’abord tout ce qu’il avait prévu, c’est à dire promener son chien Gredin puis faire une sieste. Au bout du sixième appel, il se décide enfin et apprend qu’il doit se rendre en urgence sur une scène de crime. On a trouvé un corps dans la chapelle isolée d’une ancienne léproserie…. et ses collègues ‘attendent depuis une éternité qu’il veuille bien les rejoindre. La victime est un styliste homosexuel qui avait défrayé la chronique quelques années auparavant en contractant le premier mariage gay du département.. Ludovic soupçonne tout de suite son mari, un architecte connu, car la victime avait pour habitude de flirter avec d’autres hommes lors de leurs sorties en boite de nuit et ce soir-là ils sont partis chacun de leur côté mécontent de l’attitude de l’autre. Sur le corps dénudé, il est écrit « Porc » avec du rouge à lèvres. En conflit avec sa cheffe qu’il appelle « la mère supérieure », ne respectant ni sa personne ni ses ordres, il multiplie les provocations. Il enquête dans les milieux hostiles aux gays, que ce soit dans la mouvance d’extrême-droite ou dans une secte intégriste, il y rencontre diverses personnes peu recommandables et ne manque pas de les braquer par son manque chronique de délicatesse. Toutefois tous se défendent d’être mêlés à ce meurtre. Quelques jours après, ce sont trois notables, la cheffe de la secte intégriste, un politicien et un industriel qui sont retrouvés morts, les autorités mettent une pression maximale sur la commissaire, exigeant la capture de l’assassin sous quarante-huit heures. Ludovic continue de n’en faire qu’à sa tête et se fait mettre à pied, mais il ne s’avoue pas vaincu si facilement et mènera son enquête en solitaire avec la complicité de son seul ami parmi ses collègues.

L’enquête est complexe et bien ficelée, toutefois Ludovic est tellement caricatural que cela gâche le roman. c’est un flic bougon, caractériel, irrespectueux de la hiérarchie et bien plus têtu que dix mules. Il ne respecte absolument pas ses collègues, en particulier quand ce sont des femmes et violera la loi à maintes reprises lors de son enquête en solo, effectuée depuis un bistrot vu qu’il est mis à pied. C’est tellement caricatural que c’en est risible, il n’hésite pas à voler des scellés, faire pratiquer un test ADN sauvage pour confondre le coupable, avec la complicité d’un autre policier, ce qui est tout à fait ridicule, car des preuves obtenues de cette façon ne tiennent pas devant un tribunal, du moins dans nos pays démocratiques et c’est bien heureux. Outre le fait qu’il n’aime pas grand monde, Ludovic s’intéresse principalement à la nourriture et à son chien. Il fréquente de nombreux bistrots, détaille les plats qu’il consomme et les incessantes promenades avec Gredin sur le littoral breton. On est noyés sous les descriptions qui ne dépareraient pas dans un guide touristique. Je sais que la couleur locale est appréciable pour les lecteurs du cru comme c’est le cas pour les Romands avec les polars de Nicolas Feuz ou Marc Voltenauer, mais quand ça parle d’une région qu’on ne connaît pas du tout, ça devient vite pénible. Par moment j’ai eu l’impression que le côté guide touristique l’emportait sur le côté polar. Ludovic est tellement une caricature de flic asocial qu’il en est complètement discrédité et invraisemblable. Son chien consomme aussi des plats traditionnels dans les restaurants qu’ils fréquentent, plusieurs fois il lui commande du filet de boeuf, des légumes et même de la glace ou du gâteau pour le dessert. Je peux imaginer que Jeff Bezos ou un de ses riches collègues puissent offrir un tel régime à son animal, mais un policier mis à pied, sans salaire et qui se plaint d’être mal payé, j’en doute fort. Je n’ai jamais vu un tel comportement dans un restaurant et ça ne renforce pas la crédibilité du personnage. Même si Ludovic et Bernard ont de bonnes intentions, la police ne peut pas s’affranchir des règles, sinon c’est le règne des ripoux.

Je me suis vite lassée des frasques du héros bien trop caricatural à mon goût. Il y a trop de longueurs consacrées aux promenades avec Gredin et aux repas, ça empêche l’enquête d’avancer. L’enquête en elle-même est intéressante, elle nous mène bien loin de son point de départ. Ludovic ne peut croire que l’assassin soit la première personne qui a fait des aveux – sûrement forcés- et se battra pour faire triompher la justice. Un roman qui me laisse une impression mitigée vu les excès de son personnage principal qui n’est vraiment pas crédible. Et un polar auquel on ne croit pas du tout est moins intéressant, même si l’intrigue est plutôt alambiquée et complexe. Je lui donne trois étoiles comme encouragement, car Philippe Harant a du potentiel et son écriture est agréable.

AUTRES LIVRES DE Philippe Harant4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés