Un singe à ma fenêtre

TTTT - Bravo "La narratrice se fond dans le paysage, et en même temps parle d’elle, de nous, du deuil et du doute qui parcourent toute son œuvre : « Je me suis dit qu’il fallait faire confiance à son propre aveuglement, s’appuyer sur lui sans essayer de le brusquer et de le réduire, pour faire jaillir à force de travail, de reprise et d’errements, la bête tapie derrière tout ça… » Un singe à ma fenêtre nous offre une très belle leçon de littérature en proscrivant la mélancolie – qu’Olivia Rosenthal déteste – pour lui préférer la facétie qu’elle manie avec dextérité. À travers les questions qui viennent clore ses chapitres, elle s’approche, lentement mais calmement, d’un espoir de cicatrisation, pour atteindre « un certain art d’être léger »."