Seasons Tome 4 -  Un été pour te retrouver

Personne ici n’ignore mon amour pour Morgane Moncomble et ses romans. C’est clairement 33% de ma personnalité je pense. Et aujourd’hui, une grande page se tourne car j’ai fini sa saga Seasons, après presqu’un an. Je pense que je vous referai un petit post pour parler de la saga en général et quel est mon tome préféré. 

Mais pour aujourd’hui, on va se concentrer sur le dernier, le quatrième. Ça va être une chronique un peu compliquée à faire car je dois bien faire attention à ne pas en dévoiler trop pour ne rien spoiler. Bon déjà, pour commencer : j’ai adoré, sans surprise. Un seul point m’a énormément frustrée, c’est le fait que la situation dans laquelle je l’ai lu ne me permettait pas de le lire d’une traite et je ne voulais pas non plus le lire “vite fait”, donc j’ai étalé ma lecture sur plusieurs semaines. 

Un été pour te retrouver est une romance qui sort clairement de l’ordinaire. Alors certes, nous retrouvons une romance, avec ses tropes, seconde chance, amis d’enfance, triangle amoureux et j’en passe. Et à certains moments, cela ressemble à n’importe quel schéma amoureux classique. Mais c’est mal connaître Morgane Moncomble que de penser qu’elle ne s’arrête qu’à ça. 

En effet, dans Un été pour te retrouver, Morgane Moncomble aborde des thématiques extrêmement puissantes, douloureuses, essentielles et surtout très très rares en romance. J’ai trouvé que c’était un roman très mature dans le sens où, en le lisant, on réfléchit vraiment à des sujets – qui concernent notamment la romance – sur lesquels on ne s’attarde presque jamais dans les romances. Et c’est un point que j’ai adoré, car ce livre, malgré le fait que la plupart des thématiques ne me concernent pas directement (pas encore pour le moment), m’a fait réfléchir et me poser des questions sur ma situation actuelle et future. Ce roman fait d’une manière une sorte de réflexion métapoétique sur la romance en elle-même et c’est un point sur lequel j’ai adoré me questionner dessus.

Sur un côté beaucoup plus léger, l’autrice a vraiment réussi à donner la sensation de l’été et bien que je l’ai lu principalement sous la pluie, la lecture de ses sublimes paysages italiens m’ont vraiment touchée (surtout les descriptions très émouvantes du terrain d’Erza, je rêvais d’y être). On ressent la chaleur, la beauté, les vacances, c’était encore une fois fait avec brio. 

Les personnages, eux aussi, sortent de l’ordinaire, par leur comportements, leurs idées et leur personnalité qui est parfaitement bien définie. Ils sont complexes, plus que jamais, avec chacun ses idées, ses qualités, comme ses défauts que jamais l’autrice ne cache, les rendant d’autant plus vraisemblables et authentiques. De ce fait, ils m’ont énervée, frustrée, mais aussi touchée, me retrouvant dans leurs pensées, leur comportement. 

Si j’ai adoré Jasmine et Erza, j’ai eu un peu plus de mal avec Andrea, dont je n’appréciais pas toutes les actions, mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher fortement à lui également. C’est un personnage qu’on découvre tout en profondeur durant le roman et à la fin, je le comprenais et je l’adorais. Je pense que ce qui m’a le plus touchée dans ce livre est l’évolution des personnages et de leurs relations entre eux. Certaines scènes, d’une puissance extrême dans la transmission des émotions, m’ont brisé le cœur pour doucement le réparer après.

C’est une romance très forte, mais surtout un livre qui prend une dimension beaucoup plus adulte tout en posant des questions nécessaires et qui peut parfois un peu bousculer, mais le tout avec la douceur propre à Morgane Moncomble, qui n’hésite pas à parsemer son récit de retournements de situations, de passages très tendres et drôles, et d’autres beaucoup plus durs et crus, en un mélange parfait (+ les refs à Ghibli). J’avoue que c’est la première romance que je lis sans avoir idée de comment elle allait se finir. C’est en progressant et en ayant tous les éléments de l’histoire en mains que je ne voyais qu’une seule issue et c’est celle qu’a choisi l’autrice, comblant mon petit cœur (et le déchirant un petit peu aussi). 

Pour finir, UEPTR clôt parfaitement la saga selon moi et encore une fois, démontre le talent indéniable de Morgane Moncomble pour l’écriture, la complexité des intrigues, des personnages et de leurs relations. Je ne pense pas que ce tome soit mon préféré, mais c’est assurément celui qui m’a fait le plus réfléchir, m’a le plus surprise et qui restera indéniablement dans ma tête pendant très longtemps.

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’autrice ?