Ludivine Vancker Tome 1 La conjuration primitive

Quatrième de couv’ :

Et si seul le mal pouvait combattre le mal ?

Les enquêteurs les surnomment La Bête et Le Fantôme… Si les meurtres qu’ils commettent ne se ressemblent pas, leur sauvagerie est comparable. Et que penser de cette mystérieuse signature commune – * e – qui écarte la piste de serial killers isolés ? Les tueurs se connaissent-ils ? Mais bientôt, La Bête et Le Fantôme ne sont plus seuls. Les crimes atroces se multiplient, d’abord en France, puis à travers l’Europe tout entière. La prédation à l’état brut. Une compétition dans l’horreur… Pour tenter d’enrayer cette épidémie, et essayer de comprendre : une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.

Mon avis :

Un autre petit cadeau de ma Caro m’ayant mis la puce à l’oreille comme quoi ce livre était dans la même lignée que la fameuse Trilogie du Mal par laquelle j’ai découvert cet auteur, ni une ni deux, dans la wish et un coeur généreux est passé par là ^^

On suit une équipe de gendarme totalement dépassée par des tueurs en série peu communs. D’habitude, ces êtres sont des solitaires et là, les gendarmes découvrent des cadavres marqués d’un symbole similaire mais des méthodologies très différentes, les tueurs se répondent par leurs crimes et c’est l’escalade. Un célèbre profiler à la retraite est appelé à la rescousse, d’abord réfractaire à se replonger dans la noirceur de ces hommes, un évènement ayant choqué une foule de témoins va changer les choses, Mikelis reprend du service.

Apparemment, je suis une pure psychopathe car Caro m’avait dit » il y a une scène, accroche-toi bien » et…bah je n’ai rien vu donc elle confirme, je suis une petite tordue ^^. Bon que les choses soient claires, les criminels sont tout de même de bons gros cinglés et la découverte des tueurs ainsi que le final font froid dans le dos.

D’ailleurs, on retrouve un personnage emblématique de la Trilogie du Mal ce qui m’a bien fait plaisir même si on reste en surface pour ce roman. Il faudra lire L’Âme du Mal pour en savoir plus sur lui.

En bref, un bon thriller mais Maléfice restera à jamais mon préféré de cet auteur. Les scènes criminelles sont rapportées et détaillées mais pour qu’un thriller me marque au fer rouge il me faut être dans la tête de la victime et/ou du bourreau (psychopathe quoi ^^).

Bonne lecture !

Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.

Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.

Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.

Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?

Et si c’était un jeu ? Mais très vite, l’Hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur

monstrueuse compétition. Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas

tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de

comprendre.

La conjuration primitive est le premier tome de la saga consacrée à Ludivine Vancker. J’avais lu l’an dernier, La constance du prédateur, dernier tome. La boucle est donc bouclée puisque j’ai pu découvrir ici les débuts de notre gendarme.

A Paris et dans l’Est de la France, des corps de femmes affreusement mutilés sont découverts, marqués d’un signe étrange. Bien vite, la gendarmerie qui se charge de l’affaire surnomme l’un des tueurs « le fantôme » et l’autre « la Bête ». Les meurtres se suivent et les tueurs semblent bientôt atteint d’une frénésie singulière. Ludivine Vancker et son équipe se chargent de mener l’enquête et de mettre fin à ses exactions terribles.

Maxime Chattam nous propulse dans un thriller diablement efficace, véritable page turner. On s’attache vite aux personnages: un trio de gendarmes, Alexis, Ludivine et Segnon, qui mène l’enquête tambour battant. J’ai trouvé que ce roman était particulièrement difficile. Âmes sensibles s’abstenir donc. Il y a des descriptions assez trash et l’auteur n’y va pas de main morte, c’est sûr.

J’ai suivi avec passion cette enquête qui va à cent à l’heure, sans temps mort. On explore des pistes multiples. On voyage de Paris à Cracovie en passant par Édimbourg et on plonge dans la folie de ces tueurs. Un profiler va aider l’équipe à comprendre le modus operandi des tueurs et leurs motivations. Maxime Chattam aime étoffer ses enquêtes de faits scientifiques et j’avoue qu’avec moi, ça marche à tous les coups. Et puis, au milieu du roman, BAM, Chattam nous balance un truc auquel aucun lecteur ne pouvait s’attendre. Il a osé le bougre! Autant vous dire que la PLS me guettait.

Bref, cette « Conjuration primitive » est un excellent thriller qui m’aura tenue en haleine tout du long. Je lui reprocherai seulement une fin un poil exagéré (mais je pardonne volontiers à l’auteur qui s’est fait plaisir).