Une église pour les oiseaux
  • Date de parution 07/04/2022
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 268 gr
  • ISBN-13 9782815948609
  • Editeur DE L AUBE
  • Format 220 x 143 mm
  • Edition Grand format
Romans noirs Canada

Une église pour les oiseaux

3.23 / 5 (22 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Réfugiés dans le clocher de l'église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers ­l'Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l'Estrie, région du Québec, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes comme les êtres humains. Loin de se douter qu'on l'a prise pour cible, la maire de la commune, dépassée par la catastrophe, mène l'enquête. Du fond de sa ­cellule, Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l'horreur des dernières vingt-quatre heures. Sa voix frêle se mêle à celle des oiseaux, et révèle peu à peu la sombre vérité.«?Un court polar complètement déchaîné qui laisse sans voix.?» Daniel Marois, Huffington Post«?Une rare plongée dans le morbide servie par une écriture dangereusement efficace.?» Michel Bélair, Le Devoir«?Un polar qui fait penser aux Oiseaux d'Hitchcock.?» Michel Dufour, Sang d'encre polars«?Une atmosphère noire, mystérieuse et tragique.?» Morgane Marvier, Carnets noirsMaureen Martineauest comédienne, metteure en scène et auteure. Elle vit à Tingwick, dans le Centre-du-Québec. Elle a déjà publié, chez le même éditeur, Le silence des bois.

livré en 5 jours

  • Date de parution 07/04/2022
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 268 gr
  • ISBN-13 9782815948609
  • Editeur DE L AUBE
  • Format 220 x 143 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

 On est à Ham-Sud, petit village un peu paumé au Québec, Roxanne Pépin en est la mairesse.

Un suisse, Hermann Fiesch, veut installer un zoo, un genre d’arche de Noé dans l’ancienne église. Ces deux-là sont en conflit.

Jessica rend visite aux hommes du coin, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Son jules et mac c’est Dave. Quand Hermann se comporte mal avec Jessica, c’est Dave qui se met en colère.


Il roulait vite, j’avais peur. En approchant du village, je lui ai dit de ralentir. Pas à cause de la vitesse, mais parce que j’avais reconnu la camionnette de Hermann stationnée sur le bord du chemin. L’homme de la situation a freiné sec et est sorti en faisant claqué la portière. Hermann qui avait la tête penchée dans le coffre de son char ne l’a même pas entendu. Il a fallu que Dave lâche un cri. Je me souviens plus quoi. Peut-être « Aye ! », ou « Mon trou d’cul, toé ! » L’autre s’est finalement retourné. J’ai vu ses yeux ronds, sa mâchoire pendante. Il n’avait jamais rencontré Dave. Aucun de mes clients le connaît. C’est une voix au téléphone, pas plus. Fiesch devait se demander qui était l’échalote frisée qui le bavait. 


Ce sont principalement les deux femmes qui nous racontent l’histoire. 

 Roxanne, celle de sa vie de jeune retraitée célibataire responsable de la ville, et celle de son fils schizophrène, Louis-Etienne, voisin de palier de Jessica. 

 Jessica, elle, raconte son édifiante descente aux enfers. Puis elle passe au meurtre d’Hermann et la terrible façon de s’y prendre pour faire disparaître le corps. C’est de loin le personnage le plus abouti du livre, on ressent toute sa fragilité, sa résignation face à la violence de Dave, bien que dans le genre sauvage elle ne laisse pas sa place. Elle est d’une sincérité désarmante, même dans les moments les plus glauques. Elle est un des oiseaux du titre.

Tout se joue dans la manière de raconter, quand l’une est légère, l’autre est détachée, quand l’autre est grave, l’une est résignée.

 Avoue que s’il y avait des Oscars pour les meurtres spectaculaires, je gagnerai le premier prix. Des histoires comme la mienne, tu vois ça juste dans les grandes villes. Mais nous aussi en campagne, on manque pas de couilles. On va être en première de tous les journaux. Ma mère, si elle a oublié que j’existe, tu peux être certaine que la mémoire va lui revenir.

Avec son parler québécois, Maureen Martineau ne s’embarrasse pas de descriptions ni de grandes mises en scène, elle n’hésite même à mettre un peu de côté une histoire de corruption et de pollution qui aurait pu étoffer ce court roman. Elle manie un humour décalé, parfois noir, qui traverse tout le roman jusqu’à une fin qui est tout sauf drôle, parfaitement tragique et qui n’est pas sans rappeler « Le père Noël est une ordure ».

« Une église pour les oiseaux » c’est l’assurance d’un bon moment à savourer.

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