Mémoires d'Hadrien
  • Date de parution 22/07/2019
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 192 gr
  • ISBN-13 9782070402670
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Ouvrage de référence de l'auteur Biographies, Mémoires

Mémoires d'Hadrien

4.27 / 5 (3776 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Cette oeuvre est à la fois roman, histoire et poésie. En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu "refaire du dedans ce que les archéologues du XIXᵉ siècle ont fait du dehors". Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout. "... Je me sentais responsable de la beauté du monde", dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l'homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors menacent lescivilisations, la quête d'un accord harmonieux entre le bonheur et la "discipline auguste", entre l'intelligence et la volonté.

livré en 4 jours

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  • Date de parution 22/07/2019
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 192 gr
  • ISBN-13 9782070402670
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Ce mois-ci le challenge des Classiques c’est fantastique Saison 2 a pour thème Marguerite vs Marguerite, Yourcenar vs Duras. Ayant déjà tâté de la plume de Marguerite Duras avec Un barrage contre le Pacifique (mon préféré) et l’Amant (chroniques très courtes à l’époque car disposant de peu de temps et avant que le blog ne soit créé) dont j’avais également lu l’adaptation en roman graphique, j’ai préféré me diriger vers Marguerite Yourcenar et les Mémoires d’Hadrien dont j’entendais régulièrement parler mais souvent comme un ouvrage philosophique.

Quatrième de couverture

Cette œuvre publiée en 1951, que l’on pourrait qualifié à la fois de roman, histoire, poésie, réflexion philosophique a été saluée par la critique française et mondiale comme un événement littéraire. En imaginant les Mémoires d’un grand empereur romain, l’auteur (rice) a voulu « refaire du dedans ce que les archéologues du XIXème siècle ont fait du dehors ». Jugeant sans complaisance sa vie d’homme et son œuvre politique, Hadrien n’ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l’importance de penser et de servir jusqu’au bout. « Je me sentais responsable de la beauté du monde », dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l’homme de tous les temps : le dangers mortels qui du dedans et du dehors confrontent les civilisations, la quête d’un accord harmonieux entre le bonheur et la « discipline auguste », entre l’intelligence et la volonté.


Ma lecture

Les Mémoires d’Hadrien est une longue lettre testamentaire d’Hadrien (76-138) empereur romain à Marc Aurèle qu’il a désigné comme héritier. Il est au soir de sa vie et relate ce que fut son parcours que ce soit au niveau de sa jeunesse et de son arrivée au pouvoir, Trajan l’ayant désigné comme devant lui succéder, de la manière dont il gouverna, aima, guerroya puis, sentant ses forces l’abandonner, envisage la manière dont sa vie va prendre fin.

Divisé en six parties aux titres en latin (traduction Google) : Animula vagula blandula (douce petite âme voyageant) – Varius, multiplex, multiformis (varié, multiples, multiforme) – Tellus stabilita (la terre est stabilisée) – Sæculum aureum (âge d’or) – Disciplina augusta (discipline auguste) – Patienta (patience), comme les six principales étapes de son existence, le récit, est une longue, très longue narration qu’il m’a fallu parfois mettre de côté car n’étant pas très férue d’histoire antique, ni de politique et encore moins de conquêtes, j’ai parfois décroché ou été lassée par ce long monologue.

Je ne dirai pas qu’il est inintéressant, bien au contraire, car il est indéniablement le fruit d’un long travail de documentation mais également d’imagination de Marguerite Yourcenar pour se glisser dans les pensées d’un homme du temps passé, d’un empereur, d’un homme de pouvoir, de s’imaginer ce qu’il aurait écrit sur sa vie et de ce qu’il veut laisser comme témoignage à son héritier pour qu’il en tire d’éventuels enseignements sans omettre de reconnaître à l’autrice une plume remarquable d’érudition et de beauté.

Hadrien n’est pas dépourvu de fierté quand il nous expose comment il est arrivé au pouvoir, sa complicité avec l’épouse de Trajan, Plotine, son mariage sans amour et sans enfant, sa philosophie de vie, son amour pour Antinoüs, jeune homme qui perdra la vie à 20 ans et dont il ne se remettra jamais totalement, la manière dont il a unifié et pacifié son empire et comment il craint à la fois la déchéance de son corps mais également la mort.

Beaucoup des sujets abordés trouvent encore une résonnance soit avec notre monde actuel qu’il soit politique, sociétal ou philosophique mais je fais amende honorable en disant que je n’ai été intéressée que par intermittence. En effet tout ce qui touchait les luttes de pouvoir, de guerres ou de conquêtes ont été loin de me passionner. Moi qui ne suis pas intéressée par les histoires d’amour, j’ai pourtant trouvé la partie concernant l’amour d’Hadrien pour Antinoüs touchante, émouvante, comme les rivalités au sommet pouvant mener jusqu’au suicide etc…. tout ce qui touchait finalement à l’histoire (sujet que j’ai toujours aimé) beaucoup plus que ses pensées existentielles, philosophiques. Je pense que cela est dû à l’écriture pas totalement accessible non pas dans sa lecture mais plus dans sa compréhension et cela sur la longueur ainsi que le choix de la construction sous forme de monologue.

Je suis malgré tout heureuse d’avoir fait sa connaissance mais je ne suis pas sûre d’avoir envie de la découvrir plus avant comme je n’ai pour l’instant eu plus envie de continuer à lire l’autre Marguerite, Duras sans en connaître les raisons, des femmes de lettres comme on les imagine, bien plus que des romancières, des femmes écrivaines qui vont au-delà des mots, qui glissent dans leurs ouvrages des réflexions à l’usage des êtres mais qui demandent connaissances, attention, patience pour en comprendre et apprécier toute les subtilités.

J’ai aimé mais sans plus.

La condition des femmes est déterminée par d’étranges coutumes : elles sont à la fois assujetties et protégées, faibles et puissantes, trop méprisées et trop respectées. Dans ce chaos d’usages contradictoires, le fait de société se superpose au fait de nature : encore n’est-il pas facile de les distinguer l’un de l’autre. Cet état de choses si confus est partout plus stable qu’il ne paraît l’être : dans l’ensemble, les femmes se veulent telles qu’elles sont ; elles résistent au changement ou l’utilisent à leurs seules et mêmes fins. (p130)

En rangeant le livre dans ma bibliothèque j’ai retrouvé Les pensées de Marc Aurèle (et oui j’ai eu une période très philosophique) que j’avais commencé à lire et ai retrouvé d’ailleurs des passages surlignés et en les survolant je pense que pour moi c’est le genre de lecture qu’il me faut grappiller et non peut-être lire dans la continuité.

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