La malédiction d'Edgar
  • Date de parution 31/08/2006
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 252 gr
  • ISBN-13 9782070339679
  • Editeur FOLIO
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Ouvrage de référence de l'auteur Biographies, Mémoires

La malédiction d'Edgar

4.00 / 5 (1274 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre en jeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n'avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n'admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l'intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. Il avait su créer le lien direct avec le Président qui le rendait incontournable. Aucun ministre de la Justice ne pourrait désormais se comporter à son endroit en supérieur hiérarchique direct. Il devenait l'unique mesure de la pertinence morale et politique."John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d'un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l'histoire des États-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s'est érigé en garant de la morale.Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d'écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d'Edgar. À croire que si tous sont morts aujourd'hui, aucun ne s'appartenait vraiment de son vivant.

livré en 4 jours

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  • Date de parution 31/08/2006
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 252 gr
  • ISBN-13 9782070339679
  • Editeur FOLIO
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Pas moins de huit présidents des États-Unis se succédèrent au cours du mandat de celui qui se maintint 48 années durant à la tête de ce qui allait devenir l'un des services d'investigation les plus célèbres du monde...

Directeur du FBI de 1924 à 1972, John Edgar Hoover reste une des figures mythiques de l'histoire américaine du XXème siècle. On lui prêtait le pouvoir de défaire un candidat à la présidence ou de nuire à son élection, sa "collection" de dossiers compromettants sur les personnalités les plus diverses (hommes politiques, stars du show biz...) lui permettant d'exercer un ascendant discret mais néanmoins puissant sur les grands de ce monde...

Il conféra au FBI son ampleur et sa popularité, sachant se rendre indispensable, indétrônable, utilisant méthodes d'espionnage et ruse pour parvenir à ses fins : régner sans avoir de comptes à rendre à quiconque.

Cette longue carrière fut aussi celle de la haine, pour tout ce qui allait à l'encontre de sa conception intransigeante (et étriquée) de la morale : haine des communistes et de leurs sympathisants, haine des noirs, mépris pour les militants des droits civiques...


Dans "La malédiction d'Edgar", Marc Dugain revient sur une partie de la carrière de ce personnage hors du commun, à la fois fascinant et répugnant, par le truchement du pseudo témoignage de celui qui fut son bras droit durant près de quarante ans : Clyde Tolson, dont il transcrit ce qu'il imagine être les mémoires.

Il ne se risque pas pour autant à nous livrer une description approfondie de leur intimité, ou de leur éventuelle sexualité. Leur relation est évoquée du bout des lèvres, comme en passant : pour les besoins de sa fiction, il ajoute foi à la rumeur qui les disait amants sans l'exploiter car tel n'est pas son but. Il l'utilise plutôt comme une assise à son récit, se sert de la narration qu'il prête à Clyde comme un point de vue lui permettant d'embrasser un contexte plus général.

Clyde endosse ainsi davantage le rôle d'un témoin que celui d'un acteur des événements. Le personnage en lui-même n'a pas de réelle importance, il est un moyen pour l'auteur de dérouler son histoire en la parant d'une texture plus humaine, plus émotionnelle que s'il s'était contenté de relater des faits à la troisième personne du singulier.


C'est certes l'occasion d'évoquer certains aspects de la vie privée du directeur du FBI : la dépression et la longue agonie de son père alors qu'il est encore jeune, les relations fusionnelles qu'il entretint avec sa mère, sont brièvement évoquées ; il est aussi fait allusion de façon un peu plus insistante au mal-être, à la souffrance qui parfois semblait l'habiter, mais que, fidèle à son credo (se montrer en toutes circonstances maître de soi), il finissait toujours par surmonter.


Cependant, plus encore que celui d'un homme, c'est le portrait d'un symbole que dresse l'auteur, celui du pouvoir véritable, qui agit dans l'ombre, tire les ficelles sans s'exposer aux dangers de la lumière, et aussi celui d'un monde où, derrière les apparences de la démocratie, règnent une terreur et une intolérance insidieuses.

Et en ne tentant pas d'élucider toutes les zones d'ombre indissociables du personnage de John Edgar Hoover, en laissant planer le doute quant à des pans de sa vie personnelle, il est finalement complètement fidèle à la mémoire de celui dont l'existence intime restera un mystère propice aux légendes, mais dont le poids dans l'histoire des États-Unis du XXème siècle est quant à lui bien réel.


Marc Dugain vous emmène dans les coulisses de décennies d'intrigues et de tension, et peu importe si "La malédiction d'Edgar" n'a pas la prétention de coller à la véracité des faits, puisque c'est un roman passionnant.


>> D'autres titres pour découvrir Marc Dugain :

"La chambre des officiers"

"Une exécution ordinaire"

"L'insomnie des étoiles".


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