La Fille du roi pirate
  • Date de parution 03/04/2024
  • Nombre de pages 350
  • Poids de l’article 180 gr
  • ISBN-13 9782755674392
  • Editeur HUGO POCHE
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Romance fantasy - bit lit - SF Moins d'1 an

La Fille du roi pirate

3.81 / 5 (551 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Alosa est la fille de Kalligan, Roi pirate qui règne (et terrorise) les mers. Son père décide de l'envoyer en mission pour enfin mettre la main sur une mystérieuse et très ancienne carte au trésor qui mènerait à des richesses incommensurables… Pour réussir son défi, la courageuse Alosa accepte de se laisser capturer par ses pires ennemis, s'offrant ainsi la possibilité d'infiltrer leur navire. Captive au milieu d'un impitoyable équipage de pirates cruels, Alosa sait pourtant que la fameuse carte est à portée de main. Le soir, au lieu de dormir, elle part en exploration du bateau. Très vite, son plus obstacle devient son ravisseur Riden, un intrépide lieutenant particulièrement intelligent, et surtout très séduisant… Mais la jeune femme a plus d'un tour dans son sac, et personne ne pourra arrêter la Fille du roi pirate !

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  • Date de parution 03/04/2024
  • Nombre de pages 350
  • Poids de l’article 180 gr
  • ISBN-13 9782755674392
  • Editeur HUGO POCHE
  • Format 177 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Synopsis

Le jour où Kalligan, Roi pirate qui règne sur les mers, estime que sa fille chérie Alosa est devenue une véritable et redoutable pirate, il l’investit d’une mission… Mettre la main sur une mystérieuse et très ancienne carte au trésor qu’il recherche depuis toujours !

Pour réussir son défi, la courageuse Alosa n’hésite pas à se laisser capturer par ses pires ennemis, s’offrant alors la possibilité d’infiltrer leur navire. Prisonnière au milieu d’un impitoyable équipage, Alosa sait que sont butin est à portée de main. Dès que ses ravisseurs tournent le dos, elle part explorer le bateau. Très vite, son plus redoutable obstacle sera Riden, un intrépide lieutenant particulièrement intelligent, et surtout très séduisant…

Mais la jeune femme a plus d’un tour dans son sac, et personne ne pourra arrêter la fille du Roi pirate.


Avis lecture

Quelle sublime couverture !

Je l’avoue, j’ai failli craquer pour La Fille du Roi pirate quand je l’ai trouvé en parfait état dans une bouquinerie de ma région. Mais j’ai résisté ! Bien m’en a pris car, quelque temps plus tard, je l’ai trouvé dans ma boîte aux lettres. Je remercie donc les éditions Hugo Publishing pour cet envoi impromptu.

En toute franchise, j’ai terminé ce roman il y a déjà quelques mois. Si j’ai tant tardé à en faire la chronique, c’est parce que ce fut une franche déception.


Commençons par le positif

Oui, il y en a. Un peu ! En fait, il tient essentiellement au worldbuilding. Attention, ne vous attendez pas à quelque chose de profondément original ; Tricia Levenseller réutilise tous les codes de la piraterie, mais je considère ceci comme un point fort. De temps à autre, j’aime me plonger dans une histoire de pirates ! Cela me fait penser que le premier tome de L’Empire des tempêtes se trouve toujours dans ma PAL…

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos pirates. Et à nos sirènes ! Sans trop vous en dévoiler, sachez que celles-ci font partie intégrante de l’univers et que j’ai beaucoup aimé la mythologie qui les entoure. Quant à ce que l’auteure en fait, c’est une autre paire de manches…


Le scénario ne m’a pas convaincue

Comme l’indique le synopsis, Alosa s’est volontairement fait capturer, ceci afin de trouver une mystérieuse carte. Une fois à bord du bateau ennemi, elle exploite toutes les occasions possibles pour procéder à une fouille minutieuse de ses moindres recoins.

Le hic ? Ces occasions sont beaucoup trop nombreuses, au point que ça en devient risible. À croire qu’un équipage entier de pirates réputés sanguinaires est incapable de la retenir en cellule plus de quelques heures.

Bon, j’aurais pu passer outre ces facilités si seulement l’héroïne ne passait pas son temps à flirter avec Riden. Pas de surprise sur ce point, car c’est clairement annoncé dans la quatrième de couverture, mais, mais, mais… Eh bien, c’était trop. La recherche de la carte semble n’être qu’un prétexte pour lui tourner autour. Niveau enjeux, ce n’était clairement pas suffisant pour retenir mon attention.


L’héroïne est insupportable

Alosa est très jeune, et ça se sent. Sauf que l’auteure nous la présente d’emblée comme une femme forte, redoutable et vive d’esprit. Si l’on excepte la magie qui a un rôle à jouer dans sa personnalité, je n’ai pas perçu le personnage de cette manière.

À mes yeux, Alosa est une gamine insupportable qui n’en fait qu’à sa tête. Malgré un passé qui se veut sombre et que j’aurais aimé plus développé, elle se comporte comme si le monde lui appartenait. Et, surtout, comme si rien ne pouvait jamais lui arriver. Le pire, c’est que c’est sûrement le cas, ce qui ne m’a pas aidée à croire en l’intrigue…

Riden, quant à lui, est le cliché du beau ténébreux qui n’a d’autre choix que de cacher ses bonnes intentions afin de survivre dans un monde de brutes. Un vrai gentleman dans le fond ! Bref, il manque clairement de nuances. À la limite, j’ai trouvé plus intéressante la relation complexe qu’il entretient avec son frère Draxen, mais celui-ci est aussi un stéréotype. Celui du vrai pirate, cette fois.

Enfin, les autres personnages font surtout partie du décor. Je n’ai eu aucun mal à les catégoriser ; d’un côté les gentils, de l’autre les méchants (même si, dans les faits, certains appartiennent au mauvais camp).


Pas de one-shot, mais un tome 1

Je l’ignorais en débutant ma lecture, mais La Fille du Roi pirate est en réalité le premier volet d’un diptyque. La suite est déjà parue sous le titre La Fille de la Reine sirène. Mais comme vous pouvez l’imaginer, je ne la lirai pas, même si les révélations finales relèvent (un peu) le niveau. Dommage !

Après le succès de La Reine des Ombres, vendu à plus de 20 000 exemplaires, Tricia Levenseller est de retour au catalogue des éditions Hugo Stardust avec La Fille du Roi Pirate.

Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions Hugo, je les remercie pour l'envoi de ce service de presse qui m'a donné l'occasion parfaite de découvrir cette plume de l'imaginaire que je ne connaissais point encore.  

Résumé :

Alosa Kalligan est la fille du redoutable Roi Pirate. Or, maintenant qu'elle est devenue une pirate à son tour, il a décidé de la mettre au défi de s'infiltrer sur le bateau d'un équipage rival pour leur subtiliser une carte et les lui livrer pieds et poings liés. C'est ainsi qu'elle organise l'abordage de son propre navire et qu'elle se laisse volontairement emprisonnée par l'ennemi. Mais alors qu'ils la pensent inoffensive car enfermée à double tour dans une cellule à fond de cale, Alosa trouve le moyen de s'éclipser chaque nuit afin de fouiller le gréement de fond en comble. Seulement, c'est sans compter le séduisant second, Riden, qui n'est jamais bien loin d'elle et dont la présence la perturbe plus qu'elle ne veut se l'avouer à elle-même. Alors réussira-t-elle à éblouir une nouvelle fois son père en menant à bien cette périlleuse mission ? 

Mon avis :

Comme mentionné dans le titre, La Fille du Roi Pirate nous immerge dans l'univers de la piraterie nourrie d'arraisonnages et de chasses aux trésors. Dans ce premier volet, les trois quart de l'action se déroulent à bord d'un navire pirate où la narratrice est confinée. A part suivre ses expéditions nocturnes émaillées d'escarmouches verbales ou physiques, il ne se passe pas grand chose. En tout cas, l'autrice est plutôt avare en détails concernant son monde imaginaire. La clé de celui-ci réside dans cette carte à reconstituer, censée indiquer l'emplacement de la légendaire Isla de Canta, une île mystérieuse remplie de richesses et gardée par des sirènes. 

Mythe ou réalité, la question se pose au début du roman. Cela a tout de même l'intérêt d'introduire la figure de la sirène et de donner ainsi au récit sa dimension onirique. L'autrice s'inspire, d'ailleurs, du folklore médiéval nord européen pour nourrir sa représentation de cette créature marine qui est donc ici mi-femme mi-poisson. Elle lui attribue cette même capacité d'ensorceler les humains par le chant et une beauté irrésistible. En outre, elle lui accorde également une sensibilité émotionnelle lui permettant de percevoir les sentiments des autres grâce au dégradé de couleurs qui se dégage de leurs auras. 

Entre piraterie et mythologie, le décorum est posé mais Tricia Levenseller ne fait que l'ébaucher dans son premier tome, alors il faudra attendre les suivants pour explorer toutes les pistes qu'elle a déjà semées. 

Néanmoins, à défaut de tout connaître de cet univers prometteur, on fait, dans ce tome 1, surtout connaissance avec sa petite communauté de personnages dont les motivations nous sont, en partie, révélées au fil des chapitres. Ainsi, une aura de mystère entoure chacun d'entre eux rendant ainsi la lecture passionnante. Le succès du roman repose beaucoup sur son duo de personnages qui s'est engagé dans un jeu de séduction, titillant le chaud et le froid. Forte et indépendante, Alosa Kalligan est une héroïne très badasse. Elle n'hésite pas à découdre physiquement avec quiconque ose la défier. Digne fille de son père, elle est une pirate émérite qui compte bien inscrire son nom dans la légende. Pour cela, elle enchaîne des combats à l'épée endiablés ou des corps à corps à l'issue mortelle. Sûre d'elle, il lui faut beaucoup pour être déstabilisée car elle sait encaisser les coups. Son père y a veillé. Pourtant sous cette carapace de dur à cuire qu'elle a pu se forger grâce à des facilités génétiques que je ne dévoilerai pas ici pour ne rien spoiler, elle dissimule des doutes et une envie farouche de plaire à son père. Cette soif de reconnaissance recèle quelque chose de touchant qui nous attache à ce personnage féminin, décidément plein de mordant. A ses côtés, il y a Riden qui incarne à ses yeux l'ennemi à mater. Cependant, son charme, ses paroles et ses actes la troublent plus qu'il ne faudrait. Le second est indéniablement un fin bretteur, un tantinet beau parleur mais qui dissimule une vraie sensibilité. Profondément attaché à son frère, il suit un code d'honneur qui lui est propre et casse avec l'image sanguinaire du pirate. Tous deux cachent de lourds secrets que l'on rêve de voir être mis à nu. Mais, Tricia Levenseller se garde bien de révéler tout son jeu dès le premier round, alors patience ! 

Derrière cette aventure rocambolesque très agréable à lire, l'autrice introduit un questionnement intéressant autour des relations familiales, notamment des liens qui relient un père et son enfant. A travers cet esprit de compétitivité que le Roi Pirate a transmis à sa fille, on s'interroge sur le poids qui pèse sur un enfant lorsqu'il doit répondre à des attentes trop élevées d'un parent. Elle met en exergue le malsain et le toxique qui émanent de cette forme d'éducation. De même, elle rappelle que le manque d'amour est une forme de maltraitance qui a de lourdes conséquences sur l'adulte en devenir. 

En conclusion :

Avec La Fille du Roi Pirate, j'ai découvert une plume subtile pleine de promesses qui s'épanouit dans l'écriture d'un texte mêlant action, humour et impertinence. A suivre !


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