Everyday heroes Tome 3 Cockpit

Après avoir bien aimé le premier tome et eu un véritable coup de cœur pour le second, j’avais plus que hâte de commencer celui-ci, bien qu’avec une petite pointe d’appréhension d’être déçue. J’avoue, au début, j’ai eu un peu de mal à être dans l’histoire, à m’attacher aux personnages. Je lisais, mais en étant spectatrice. J’aimais bien, mais rien de transcendant.

Pourtant, à un moment, tout s’est « débloqué » et je n’avais pas aussi été à fond dans une lecture depuis longtemps. Je m’exclamais, m’énervais, riais, pleurais, criais sur les personnages (je sais, ils n’entendent pas…).

Après ce moment passé, les personnages me sont apparus plus profonds et si je les ai tous aimés, Luke est mon préféré. En effet, le fils de Grayson a su me toucher profondément par le manque de maternité dans sa vie et sa volonté d’être comme tout le monde. J’aime beaucoup les enfants dans les récits et j’ai trouvé que Luke apportait vraiment quelque chose au récit.

Grayson est tel que j’avais pu me l’imaginer dans les tomes précédents, héroïque, proche de sa famille, père fusionnel avec son fils. Mais dans ce roman, on découvre une facette de sa personnalité jusqu’alors cachée : un père qui doute, un homme qui souffre, qui prend des risques mais dissimule un véritable manque de confiance en soi.

J’ai tout autant aimé Sidney, que je n’ai pas trouvée insupportable, au contraire, elle m’a tout autant touchée. Ce roman dénonce à travers elle, les jugements et les préjugés dont on peut être victimes en raison de son milieu social notamment. En effet, « fille de riche et à papa », Sidney travaille dans la grosse entreprise de son père. Elle est vue comme égoïste, sans cœur, pourtant au fil du roman, on découvre une jeune femme généreuse, travailleuse, ambitieuse. C’est un aspect que j’ai beaucoup aimé, même si j’aurais bien voulu voir son personnage un peu plus développé, surtout au niveau de ses peurs, de ses doutes.

J’ai tout autant aimé revoir les personnages que nous avions pu découvrir dans les tomes précédents, comme les parents et les frères de Grayson, bien que j’aurais aimé voir ce qu’étaient devenus leurs enfants. L’écriture de K. Bromberg est encore une fois très fluide et se lit toute seule. Malgré la taille du roman (environ 500 pages), je l’ai dévoré en même pas 24 heures.

Pour finir, un dernier tome qui clôture (ou non…) parfaitement l’aventure des Malone, que j’ai adoré suivre ! Des personnages terriblement attachants, des histoires toutes aussi incroyables et bouleversantes les unes que les autres et des sujets importants traités à merveille !

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’auteure ?