Les enfants de Húrin
  • Date de parution 20/05/2009
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 150 gr
  • ISBN-13 9782266178518
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche
Heroic Fantasy Dragons - Elfes Réédition moins d'1 mois

Les enfants de Húrin

4.00 / 5 (726 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Des milliers d'années avant les événements relatés dans Le Seigneur des Anneaux, la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. Morgoth lance contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, une malédiction, les condamnant à l'errance, pour se venger du héros qui a osé le défier. Túrin, qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes, lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth. On découvre ici, avec le passé méconnu de la Terre du Milieu, le souffle épique si particulier à l'œuvre de celui qui est le père fondateur de la fantasy contemporaine. Inclus un cahier illustré de 8 pages

En stock

En stock

livré en 4 jours

  • Date de parution 20/05/2009
  • Nombre de pages 288
  • Poids de l’article 150 gr
  • ISBN-13 9782266178518
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 112 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couv’ :

Des milliers d’années avant les événements relatés dans « Le Seigneur des Anneaux », la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C’est contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, que Morgoth lance une terrible malédiction, les contraignant à une vie errante, pour se venger du héros qui a osé le défier.

Túrin, héros humain qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes dans un monde en guerre, lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth, nous faisant découvrir un passé méconnu de la Terre du Milieu.

Mon avis :

Il y a bien longtemps que je n’avais plus lu du Tolkien, après le Seigneurs des anneaux, Bilbo le Hobbit et le Silmarillion (oui j’ai lu l’histoire des Terres du milieu à l’envers ^^), voici venu le temps des Enfants de Húrin (et vlà t’y pas que j’ai la chanson de Casimir dans la tête maintenant pff).

Un petit lexique de prononciation au début du livre bien pratique, de jolies illustrations au milieu du livre et à chaque début de chapitre, voilà pour l’objet, tout petit au demeurant, si on enlève toutes les notes, arbres généalogiques, préface etc le nombre de pages se réduit grandement mais…ça reste du Tolkien ^^

Le récit s’ouvre sur une bataille épique avec Hommes et Elfes contre les Orques, beaucoup de soldats massacrés, des Ténèbres victorieuses et une malédiction sur la lignée de Húrin condamné par Morgoth à vivre pour voir sa famille se déliter. Le héros est donc Túrin, fils de Húrin, pantin de sa destinée qui sème la désolation et la mort partout où il passe avec son désir de combattre les Orques et reconquérir les terres du Dor-Lomin.

Au programme des réjouissances des batailles très nombreuses entre les simples escarmouches aux guerres à plus grande échelle, l’esclavage des peuples conquis, les descriptions de paysages fabuleux et la majesté des Elfes. Même dans un récit court, on en prend plein les mirettes.

J’aime le style de l’auteur, j’ai 2 autres bouquins de sa bibliographie dans ma PAL, ils y passeront certainement cette année, pour le fond par contre c’est du déjà lu, d’ailleurs un livre présenté dans les premiers mois de ce blog ici à la même thématique et final dramatique, donc pas de surprise et il y a dû y avoir d’autres auteurs inspirés par ce thème également. Je ne peux pas expliciter ledit thème sans gâcher la lecture de ceux qui n’auraient pas lu l’un des deux, je reste donc évasive désolée ^^


Christopher Tolkien a passé sa vie à décortiquer le travail de son père. A partir des nombreux brouillons, des textes inachevés et des versions différentes, il a voulu mettre en lumière certains temps forts du Premier Age. Ce sont tous ces destins ébauchés dans les Contes Perdus qu'il a repris un par un afin de les faire publier de manière individuelle et sous un nouvel angle. 


Je vous ai déjà parlé sur le blog de Beren et Luthien et de La Chute de Gondolin, je reviens aujourd'hui avec un texte édité antérieurement, Les Enfants de Hurin. Je remercie d'ailleurs ma bonne amie Mathilde qui connaît mon goût prononcé pour la fantasy et les œuvres du maître incontestable du genre, J.R.R. Tolkien et m'a donc offert ce présent livre. 


Les Enfants de Hurin est le plus long conte écrit par J.R.R. TolkienIl y relate essentiellement le sombre destin de Turin, fils de Hurin qui est victime de la malédiction de Morgoth condamnant sa lignée à l'errance. Dès son plus jeune âge, Turin est contraint de quitter Dor-lomin et sa mère suite à l'invasion des Orientaux pour trouver refuge au Doriath. Là-bas, il est adopté par le roi Thingol. Mais jalousé par Saeros, le plus proche conseiller royal, qui ne cherche qu'à le conduire à sa perte jusqu'à ce que sa funeste entreprise le tue lui-même. Seulement, craignant le jugement de Thingol, Turin choisit de reprendre la route et se joint à une bande de hors la loi. Après moult péripéties, il rejoint le Nargothrond, un autre royaume elfique. C'est là-bas qu'il rencontre pour la première fois le dragon Glaurung et sera d'ailleurs victime de son ensorcellement lui faisant oublier l'existence des siens. Après être retourné au Dor-lomin et avoir découvert sa maison familiale saccagée et vidée de ses occupantes, il arrive au Brethil où il s'installe parmi les forestiers. Il y retrouve sa sœur Nienor sans la reconnaître. Tous deux victimes du sort d'oubli du dragon, ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre et se marient. Mais la paix ne dure pas et les orques accompagnés de Glaurung sont à nouveau aux portes du royaume. Turin y voit l'occasion de tendre un piège au dragon et de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. Au vu des terribles coups du sorts que la vie lui a réservés jusque-là, on se demande bien comment cela va tourner pour lui ? 


Grâce au travail minutieux de Christopher Tolkien, on fait une nouvelle escale au Premier Age de la Terre du Milieu. Il a donné une grande cohérence à ce texte en cherchant à partir des différentes versions à fournir la plus complète possible. A travers les pérégrinations de Turin, J.R.R. Tolkien met en lumière les agissements de Morgoth et de ses troupes infernales qui redessinent les royaumes des hommes et des elfes. La guerre rythme la vie de ces habitants qui subissent régulièrement les assauts des orques. Et Turin est au cœur même de ces nombreux conflits et participe à quelques batailles mémorables. 


Turin est un personnage sombre et tortueux. Il est fier et coléreux, ce qui lui vaut quelques déconfitures. J.R.R. Tolkien n'est pas tendre avec ce héros, et ne lui épargne aucune blessure. Ainsi, sa vie est parsemée de drames. Cela fait de lui un être dur mais il n'en reste pas moins un guerrier émérite qui affiche fièrement le Heaume du Hador, au moment opportun, des affrontements auxquels il a participé. Il rappelle ainsi son appartenance à cette prestigieuse lignée et à sa filiation avec le grand héros que fut son père Hurin. 


A travers ses récits, J.R.R. Tolkien aime brosser le portrait de héros étonnants, courageux, à la destinée remarquable. Aussi, Turin lui permet d'explorer le côté sombre d'un homme de bien qui subit une malédiction le contraignant à emprunter des chemins tortueux et à faire de mauvais choix. Finalement, cette destinée exceptionnelle apporte tout le palpitant à ce récit. 


Il y a des temps forts dans ce conte qui dynamisent la lecture. Ainsi, les passages mettant en scène le dragon Glaurung sont particulièrement réussis. Tous les dragons dépeints par J.R.R. Tolkien sont d'abjectes créatures. Rusées et malines, elles n'agissent que dans leur intérêt. A l'image de Smaug, Glaurung apprécie aussi de s'emparer des richesses d'autrui. Doués d'intelligence et de paroles, ils font preuve d'esprit et de cruauté donnant du fil à retordre à ceux qui les affrontent. 


Leur présence en plus de la féerie qui se dégage des royaumes elfiques décrits donnent à ces récits leur caractère merveilleux que l'on recherche tant en fantasy



En rééditant ces textes fondateurs, Christopher Tolkien démontre combien l'oeuvre de son père est si colossale qu'elle ne nous a pas encore tout révélé. 


Ce texte est lu à la perfection par Thierry Janssen, il commence et se termine par des explications sur la genèse de l’oeuvre. Christopher Tolkien a entrepris d’éditer les nombreux brouillons et ébauches de son père, qui a laissé un nombre impressionnant de textes inachevés. Je me doute qu’un comédien professionnel doit savoir lire un texte même compliqué de manière intelligible, mais là le talent du lecteur m’a scotchée. Il sait modifier sa voix pour donner vie aux différents personnages, hommes ou femmes de manière très convaincante, mais en plus il ne s’embrouille pas dans les noms compliqués et le langage elfique choisi par l’auteur. Les introductions historiques sont très intéressantes et apportent un plus à la connaissance de l’oeuvre de Tolkien, dont j’ai lu le célèbre Seigneur des Anneaux il y a bien bien longtemps. Je lis peu de livres de ce registre, mais tant qu’à le faire, autant choisir le maître du genre. J’avais assez peu de souvenir de sa fameuse trilogie et le premier quart d’heure, voire les deux premiers!, j’étais inquiète de découvrir ce récit sans support écrit, ni carte, me sentant engloutie sous un déluge de personnages et de lieux aux noms tous plus étranges les uns que les autres n’évoquant rien de connu. Mais c’était surtout souci de chroniqueuse, comment retenir cette terminologie si particulière ? Peut-être devrais-je chercher les noms des personnages sur Wikipédia pour arriver à faire une chronique sensée ? Ayant entrevu cette solution, j’ai abandonné ce souci pour me concentrer uniquement sur le plaisir d’entendre cette histoire. Elle est différente des romans audio habituels. Elle se présente comme un poème épique et on peut la recevoir comme un vieux conte sorti des âges obscurs que l’on entendrait à la veillée, dans un monde bien éloigné du nôtre, mais un monde perdu qui continue de résonner en nous, le monde des contes que l’on a tous fréquenté et qui hante encore nos mémoires.

Morgoth, une sorte de dieu du mal vit dans sa forteresse, il décide de s’emparer de la Terre du Milieu, bien des millénaires avant Le Seigneur des Anneaux, sur cette terre vivent les hommes, les elfes et les nains, tandis que Morgoth est entouré d’orques et d’un grand dragon plus quelques monstres innommables. Il attaque et remporte la Bataille des Larmes, durant laquelle il tue un grand nombre d’hommes et d’elfes. Il fait prisonnier Hurin, qui le défie. Il le punit en lançant une malédiction sur sa famille : sa femme Morwenn et ses enfants Turin et Niénor ne connaîtront que le malheur, tandis que lui-même survivra pour assister au spectacle prévu par Morgoth. Turin n’a que neuf ans lors de la disparition de son père et sa soeur n’est pas encore née, le pays est ravagé et occupé par les Orientaux, alliés du vainqueur. Morwenn craint pour la vie de l’enfant et l’envoie malgré ses larmes au pays des Elfes où il sera adopté et éduqué par le roi. Mais le malédiction le rend totalement inapte au bonheur, jamais satisfait et très belliqueux. On suit sa vie faite de batailles, d’errance et de mauvaises décisions. Il n’apporte que le malheur autour de lui, trahissant ses alliés et les menant à leur perte. Plus tard sa mère et sa soeur se mettent à sa recherche, mais elles aussi seront frappées par les catastrophes. Turin provoque des hécatombes parmi ses proches, en voulant faire le bien, il n’apporte que le malheur. Il a de nombreuses aventures avec différents compagnons, change de nom comme de chemise pour essayer de commencer une nouvelle vie, mais il est à chaque fois rattrapé par la malédiction.

C’est un conte très sombre et pessimiste, il n’y a aucune lumière. Turin et sa famille semblent pris dans une tragédie grecque. Même si le récit final est le résultat de la compilation d’un grand nombre de brouillons et textes inachevés, la trame a été pensée et commencée durant la première guerre mondiale, ce qui se ressent dans la désespérance absolue de l’intrigue.

C’est un conte très puissant qui fait écho à notre mémoire ancestrale, il est lu de manière magistrale. Le style poétique s’accorde bien avec le récit, les formules anciennes, qui ailleurs pourraient sembler ridicules donnent une grande force au texte. Si l’intrigue est complexe et difficile à résumer, surtout sans support écrit, il vaut la peine de se laisser emporter par cette histoire, comme par un écho venu des fonds des âges et dont le son lointain est encore perceptible. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette très belle découverte.

AUTRES LIVRES DE J.R.R. Tolkien
Chronique blogger
La Chute de Gondolin

La Chute de Gondolin

Beren et Lúthien

Beren et Lúthien

Le Hobbit, illustré par Jemima Catlin

Le Hobbit, illustré par Jemima Catlin

Chronique blogger
Le Silmarillion

Le Silmarillion

DOLPO RECOMMANDE
Chronique blogger
Les enfants de Húrin

Les enfants de Húrin

Chronique blogger
Désolation

Désolation

Pax Elfica, tome 1 : L'auberge de l'épée

Pax Elfica, tome 1 : L'auberge de l'épée

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés