Le Chinois
  • Date de parution 17/01/2013
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 294 gr
  • ISBN-13 9782757832110
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans policiers Chine États-Unis Suède

Le Chinois

3.72 / 5 (849 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Une tache écarlate sur la neige. Plus loin, une jambe… En tout, dix-neuf personnes massacrées à l’arme blanche à Hesjövallen. Selon les médias, un psychopathe a frappé. Pour la juge Birgitta Roslin, tout est trop bien organisé. Sa seule piste : un ruban rouge chinois. Indice qui la mène jusqu’à Pékin, dans les familles des émigrés du siècle dernier. Les humiliés auraient-ils pris leur revanche ?Né en Suède en 1948, Henning Mankell est considéré comme un des maîtres incontestés du roman policier grâce à ses romans mettant en scène le commissaire Wallander (disponibles en Points). Son œuvre est traduite en 35 langues.« Dans un roman crépusculaire et extralucide, Mankell dévoile à ciel ouvert ses obsessions et ses terreurs d’imperturbable guetteur occidental. »Le Nouvel ObservateurTraduit du suédois par Rémi Cassaigne

livré en 5 jours

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  • Date de parution 17/01/2013
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 294 gr
  • ISBN-13 9782757832110
  • Editeur POINTS
  • Format 179 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Des crimes absolument terrifiants, une mise en scène hallucinante c'est toujours ainsi qu'ont démarré la plupart des romans de Henning Mankell et « Le Chinois », dernier opus de l'écrivain suédois ne déroge pas à la règle. Dans le nord de la Suède, un mystérieux assassin a décimé tout un village. Au total ce ne sont pas moins de 19 personnes qui ont été massacrées à l'arme blanche. C'est ainsi que démarre l'enquête que mène la juge Birgitta Roslin en marge des services de police pour découvrir la raison pour laquelle les parents adoptifs de sa mère, qui font partie des victimes, ont été ainsi assassinés. D'un peuple exploité à la superpuissance qu'est devenue la Chine, Birgitta Roslin découvrira différents aspects de ce pays devenu un acteur incontournable de la géopolitique mondiale autour duquel un frère et une sœur s'entredéchirent jusqu'à la mort pour conduire la destinée de cette nation.

Exit donc Kurt Wallander et ces enquêtes de longues haleines qui mettaient en relief les travers d'un pays que l'on avait pour habitude de dépeindre comme le modèle idéal de société. L'auteur s'était déjà émancipé en nous livrant une enquête menée par la fille du célèbre commissaire, Linda Wallander, dans « Après le Gel ». Il avait fait une seconde tentative avec « Le Retour du Professeur de Danse » où le personnage central, Stefan Lindmann, demandera une mutation à Ystad où il aura une relation avec Linda Wallander. Dans ces deux tentatives d'émancipation, il y avait quelque chose de très « wallanderien » aussi bien dans les personnages que dans la structure de l'histoire, chose que l'on ne retrouve absolument pas avec le dernier roman de Mankell qui s'est définitivement affranchi de son personnage culte, ce qui est à saluer.

Avec « Le Chinois », nous nous plongeons dans un autre type d'intrigue qui sont peut-être à mettre en lien avec les romans « blancs » de l'auteur qui s'ingénie désormais à mettre en lumière les travers d'un ordre mondial cynique. On reprochera peut-être quelque défaut dans la structure de l'histoire avec ce retour dans le passé qui nous dévoile le nœud de l'intrigue au beau milieu du roman. Henning Mankell n'a peut-être pas le talent d'un Arnaldur Indridason pour ce type d'enquête qui nous plonge dans le passé historique d'une nation. On regrettera également le manque de profondeur du personnage principal qui apparaît plus lisse et plus terne que les personnages précédents de l'auteur. Peut-être faudra-t-il plusieurs romans pour que l'on découvre les aspérités de Birgitta Roslin afin que l'on puisse s'attacher à cette juge suédoise atypique.

Malgré ces défauts, « Le Chinois » a le très grand mérite de mettre en relief les enjeux fondamentaux d'un pays qui est encore en pleine mutation et dont les défis nationaux virent aux défis planétaires avec en toile de fond la convoitise de ce continent que l'auteur affectionne tant : L'Afrique !

« Le Chinois » dénonciation géopolitique haletante et inspirée, avec ce culte des ancêtres qui flirte vers la folie et qui ensanglantera les paysages enneigés de la Suède.

Par un froid matin de janvier 2006, la police de Hudiksvall, dans le nord de la Suède, fait une effroyable découverte. Dix-neuf personnes ont été massacrées à l’arme blanche dans un petit village isolé. La policière Vivi Sundberg penche pour l’acte d’un déséquilibré. Mais la juge de Helsingborg, Birgitta Roslin, qui s’intéresse à l’affaire car les parents adoptifs de sa mère sont parmi les victimes, est persuadée que ce crime n’est pas l’œuvre d’un fou. Elle mène une enquête parallèle à partir d’un ruban de soie rouge trouvé sur les lieux qui raconte une tout autre histoire et l’entraîne dans un voyage vers d’autres époques et d’autres continents, et surtout en Chine, cette nouvelle superpuissance en pleine expansion sur la scène mondiale. À son insu, Birgitta Roslin est prise dans l’engrenage d’une machination géopolitique qui finira par mettre sa vie en danger.

 

  Je suis assez mitigée à l’issue de cette lecture. J’ai trouvé ma lecture longue, parfois fastidieuse. Certains côtés de ce polar m’ont beaucoup plu et d’autres m’ont vraiment dérangée.

  Commençons par les points négatifs. L’intrigue débute bien, même très bien. Un photographe découvre dans un petit village isolé du nord de la Suède le massacre de 19 personnes à l’arme blanche. Le côté isolé, coupé de tout, non seulement par la neige mais aussi par la distance m’ont plu. Cependant, une fois l’affaire découverte les choses retombent un peu comme un soufflé et l’enquête traîne en longueur. On a l’impression que les policiers ne sont pas du tout pressés de trouver le coupable. Ils tournent en rond, discutent pendant des heures pour ne pas avancer d’un pouce. Le suspens retombe d’un coup. J’ai décroché de ma lecture: pas de rebondissements, pas de révélations chocs mais des policiers pépères qui font leur boulot. 

  La manière dont l’enquête est menée m’a aussi déstabilisée. Un seul couple est épargné par le massacre mais la police ne semble même pas les soupçonner un seul instant. Ils sont tout de suite classés dans la catégorie « témoins innocents ». J’ai trouvé cela peu crédible!

  L’enquête va prendre un tournant radical avec l’arrivée fortuite du Birgitta Roslin, une juge dont les grands-parents font partie du massacre. Elle seule se concentre sur l’unique indice relevé: un ruban de soie rouge. Et finalement, c’est elle qui va mener l’enquête de son côté. Je reproche à l’auteur d’être peu clair dans le déroulement de son intrigue. Au départ c’est Vivi Sundberg, une policière qui mène l’enquête et tout porte à croire que l’intrigue va se résoudre grâce à elle. Et puis non! Au bout de quelques chapitres, le « bébé » est donné à Birgitta Roslin! J’ai été un peu perdue! Quel est l’intérêt de concentrer le début de l’histoire sur un personnage puis d’effectuer un virage à 360° pour confier l’enquête à une juge sortie de nulle part?

  Les choses se compliquent encore plus quand l’auteur revient 150 ans plus tôt, cette fois-ci en Chine avec l’histoire de deux esclaves vendus aux Américains. Cette incursion du passé dans le présent gâche toute l’intrigue. Sans avoir fait l’ENA, on devine tout de suite qu’il y aura là-dessous une histoire de vengeance qui traîne depuis des siècles!

  Et l’auteur en rajoute encore une couche quand son intrigue devient politique et que le lecteur pénètre dans les arcanes de la nouvelle Chine économique. Mais où nous mène-t-il à la fin? C’est ce que je me suis demandé. Avait-il besoin de tous ces tours et détours pour parvenir à la conclusion? J’ai eu l’impression que l’histoire devenait tout autre et se scindait en deux. Je me suis même demandé à un moment donné si j’étais toujours dans mon polar de départ. Cette intrigue politique tombe comme un cheveu sur la soupe. N’est pas Stieg Larsson qui veut!

  Passons à présent aux points positifs. Car il y en a quand même! J’ai beaucoup apprécié le personnage de Birgitta Roslin. C’est une femme d’âge mûr, qui aime son boulot de juge et qui l’exerce avec passion. Elle est malgré elle entraînée dans cette histoire de vengeance. J’ai aimé ce personnage parce qu’il est commun, banal. Ce n’est ni un super flic, ni un super héros. Birgitta aime les choses bien faites et surtout la vérité. Elle mène cette enquête parce qu’elle est la seule à vouloir la connaître. Elle se pose beaucoup de questions et j’ai aimé ce côté très humain.

  J’ai apprécié également l’ambiance générale du roman quand l’intrigue se déroule en Suède. On imagine facilement les paysages enneigés, les petites villes isolées de tout. L’auteur sait créer une atmosphère qui m’a beaucoup plu. Beaucoup de choses se résolvent autour d’un café, dans une ambiance tamisée, confinée.

  En définitive, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette lecture car certains points ont fait que j’ai accroché, notamment le personnage principal. L’intrigue politique était selon moi superflue. L’auteur aurait pu nous faire cadeau d’une centaine de pages. Mon avis reste donc mitigé. Ce n’est pas le polar du siècle, ce n’est pas une nullité non plus. Si j’avais un mot pour définir ce roman ce serait « neutre« ! Il se laisse lire gentiment mais ne passionne pas son lecteur.

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