À peine libéré
  • Date de parution 17/11/2021
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 168 gr
  • ISBN-13 9782253079323
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs États-Unis Grèce

À peine libéré

3.52 / 5 (46 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le grand retour  de George PelecanosEn détention préventive pour vol, Michael Hudson attend sagement son procès en dévorant les livres que lui recommande Anna, la bibliothécaire de la prison. Et puis un jour, il se retrouve dehors, libre comme l’air.Enfin, pas tout à fait… Phil Ornazian, qui l’a fait sortir de détention, n’est pas aussi net qu’il y paraît. En plus d’arrêter les maquereaux, trafiquants et autres néonazis locaux, il a pour habitude de leur soutirer de fortes sommes, et c’est tout naturellement qu’il pense à Michael pour lui servir de chauffeur lors de ses expéditions.Michael, qui a retrouvé un emploi stable dans une Washington transformée, acceptera-t-il l’offre d’Ornazian?Telle est l’une des nombreuses questions que pose ce remarquable roman, dans lequel George Pelecanos nous fait partager son amour des livres et dépeint l’envers tristement glauque et émouvant de la capitale des États-Unis, sa muse depuis toujours.  «Un des meilleurs romans policiers de l’année!»Publishers Weekly

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  • Date de parution 17/11/2021
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 168 gr
  • ISBN-13 9782253079323
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

George Pelecanos est un grand du polar ricain et le chantre de la capitale Washington D.C. depuis de nombreuses années. Ses romans empruntent le macadam de la capitale, sont peuplés de détectives, de conflits raciaux et d’histoires de came et de putes. Néanmoins, un ton un peu paternaliste parfois pour nous indiquer quelle est la marche à suivre dans l’adversité, avait fini par me lasser. En cette période de sécheresse littéraire, son retour en tout début mars avait de quoi réjouir l’amateur de polar venant oublier un peu les affres du moment.

“En détention préventive pour vol, Michael Hudson attend sagement son procès en dévorant les livres que lui recommande Anna, la bibliothécaire de la prison. Et puis un jour, il se retrouve dehors, libre comme l’air.

Enfin, pas tout à fait… Phil Ornazian, qui l’a fait sortir de détention, n’est pas aussi net qu’il y paraît. En plus d’arrêter les maquereaux, trafiquants et autres néonazis locaux, il a pour habitude de leur soutirer de fortes sommes, et c’est tout naturellement qu’il pense à Michael pour lui servir de chauffeur lors de ses expéditions.

Michael, qui a retrouvé un emploi stable dans une Washington transformée, acceptera-t-il l’offre d’Ornazian?”

Il l’acceptera bien sûr et ce n’est pas un grand mystère sinon pas de polar… Si vous aimez Pelecanos, vous n’avez pas besoin de lire ces quelques lignes, vous succomberez et c’est normal. L’auteur sait écrire, vous le savez bien et vous l’avez sûrement suivi aussi dans son travail de scénariste aux côtés de David Simon pour les grandes séries que sont “The Wire”, “Treme” et la plus récente “The Deuce”. Par contre, si vous voulez découvrir George Pelecanos, débutez plutôt par le D.C. Quartet inauguré par un somptueux “Un nommé Peter Karras”, sommet en matière de polar et réflexion sur le sens de l’honneur et de l’amitié.

“A peine libéré” n’est pas du même niveau, c’est certain mais un Pelecanos pas totalement abouti est néanmoins très largement au dessus de la moyenne des sorties. En fait, s’il s’agit d’un roman indépendant, on regrettera amèrement que l’auteur abandonne si rapidement les beaux personnages que sont Anna la bibliothécaire et Michaël Hudson. Si c’est le début d’une série, alors, oui, ce roman est une très jolie introduction. A voir! Les romans de Pelecanos ont toujours une grande coloration sociale et celui-ci forcément ne fait pas exception. Pelecanos connaît sa ville, son évolution, les gens et par le biais de ses intrigues met le doigt sur certains problèmes de la société américaine. Ici, certains personnages franchissent la ligne blanche pour tenter d’assurer un avenir décent à leur famille et payer les études des mômes. 

Ce roman permet aussi assurément une ouverture vers un public plus large peu adepte des polars d’investigation grâce à un très bel hommage à certains grands romans de la littérature noire ricaine : Robicheaux de Burke, “des souris et des hommes” de Steinbeck, “Sale temps pour les braves “ de Don Carpenter et “Plein Nord” de Willy Vlautin qui sera pour beaucoup (un peu trop…) dans la rédemption d’un des personnages principaux. Que des pointures ! les histoires de gens qui se battent pour sortir de la merde, des histoires américaines…

Et même si les scènes d’action sont un peu répétitives, et même si certains dialogues ne sont pas très crédibles au moment où ils se produisent, Pelecanos connaît les gens, sait si bien les raconter, c’est très professionnel jusque dans les références musicales hyper pointues en rock indé inconnu comme en rap le plus confidentiel. Enfin et surtout peut-être, les romans de George Pelecanos contiennent toujours un beau message, toujours une main tendue.

Solide.

C’est chez les Nyctalopes que j’ai eu l’info, il y a un nouveau George Pelecanos, il se déroule toujours à Washington, il s’appelle A peine libéré.


C’est en prison, en attente de son procès, que Michael Hudson découvre la lecture, grâce aux ateliers d’Anna. Il ressort plus rapidement que prévu, son accusateur, un dealer qu’il avait volé, ayant étrangement renoncé à sa plainte pour vol. Il est aujourd’hui bien décidé à trouver un boulot et tenter de refaire sa vie.

Mais Phil Ornazian, le privé borderline qui a « convaincu » le dealer de retirer sa plainte a besoin d’un chauffeur pour une de ses arnaques. Il vient voir Michael et lui demande de rembourser sa dette, au risque de plonger de nouveau.

On le répète tous depuis quelque temps, la priorité de George Pelecanos n’est plus la littérature, et ses romans n’atteignent plus le niveau de ceux de la série Peter Karas, Nick Stefanos ou Derek Strange. Mais, car il y a un mais, même un Pelecanos moyen reste un roman très recommandable à la lecture duquel j’ai pris beaucoup de plaisir.

On retrouve toutes ses thématiques habituelles : la description de Washington D. C. et de son évolution, la possibilité de rédemption pour des jeunes hommes ayant eu une jeunesse agitée, les tentations, la dignité de ceux qui se lèvent tous les jours pour gagner leur vie.

Il n’a rien perdu de son écriture, et même s’il manque le grand souffle de certains de ses romans antérieurs, on prend un grand plaisir à suivre le retour de Michael Hudson à la vie hors de prison. Les habitués apprécient les clins d’œil aux romans précédents. Sans jugement et sans pathos, on voit les effets de la gentrification de certains quartiers, on subit l’arrogance de ceux qui ont de l’argent, on sent le coût des études. Comme toujours avec le grand Goerge, on a un bon aperçu de la société américaine, dans sa diversité.

Et puis un roman qui met en avant les effets bénéfiques de la lecture, et qui conseille Hombre et Valdez d’Elmore Leonard ne peut pas être un mauvais roman. Donc très recommandable, même si ce n’est pas le meilleur de l’auteur.

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