
Santa muerte
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
“Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoué qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair. Ici, c’est chez eux.”
Ainsi commencent de manière extrêmement brutale les ennuis de Fernando, témoin horrifié et impuissant de la transformation en puzzle 3D de son pote malheureux. De suite, on est dans l’action d’un roman échevelé à la violence parfaitement assumée et à l’humour bien gras “ comme une jolie fille qui aurait le cul sale”. Fernando est dans la mouise, mais hélas, difficile de le plaindre, d’avoir une quelconque empathie pour lui, de s’inquiéter de son sort. Notre héros est un Zeta, dealer et accessoirement assassin à ses heures. Après, sa terrible aventure pour survivre, personnellement je m’en moquais un peu, juste été un peu déçu par l’issue. Il n’a pas eu de chance le pôvre Nando, pour les intimes, de croiser la route de quatre tatoués particulièrement mauvais dont l’un pourrait même être le diable… Et ces quatre grands malades qui viennent prendre possession du centre d’Austin sont des Maras, des Mareros tels qu’ils sont nommés ici mais ce sont bien les mêmes saloperies coupeurs de tête dont on parle et dont on a fait la promo ici.
Dès la couverture, on pouvait flairer le mauvais coup. Beaucoup de romans mettant en scène des gangs mexicains sont maintenant affublés de ces fameuses cavaleras et on aura bien droit à beaucoup du folklore mexicain: Santa Muerte, notre dame de Guadalupe, la famille, l’exil, les gangs, du mysticisme, une santeria et en prime une pointe de surnaturel, beaucoup de mysticisme en fait et de prières et un peu de vaudou comme cerise sur le gâteau macabre .
Bâti pour l’international “Santa Muerte” fait très bien le taf, usant de clichés sans approfondir mais ne convaincant pas réellement dans son intrigue, faisant d’un éventuelle guerre entre deux des plus cruels gangs latinos pour la possession d’une grande ville texane un simple conflit entre quatre desperados grimés caricaturaux et un Calimero Zeta. On n’est pas chez Winslow, vous l’aurez bien compris. Mais on tue, on cogne, on torture, on flingue, on égorge, on décapite…
Après, le roman se lit bien, s’offre, au détour d’un chapitre, un semblant de discours humain et social qui lui faisait cruellement défaut. “Santa Muerte” est court, fait le boulot, se dévore comme un Tarantino voyeur ou un Robert Rodriguez clicheton mais parfois ce genre de série B qui ne nécessite que très peu de concentration fait, ma foi, du bien.
Vite lu et vite oublié.
Santa Muerte de Gabino Iglesias n’est pas, comme son titre et son auteur pourraient le laisser penser, un roman mexicain, mais nord-américain, avec quand même pas mal de latino dedans.
Fernando est mexicain, arrivé illégalement à Austin, Texas. Depuis il est videur et dealer. Plus ou moins directement pour le compte des Zetas, cartel mexicain. Jusqu’au jour où il est enlevé par des membres de la Mara Salvatrucha qui torturent et assassinent son pote Nestor devant lui et le renvoient à son chef pour faire passer un message : Maintenant Austin est à eux.
Fernando n’est pas le plus courageux de la bande, mais quand faut y aller, faut y aller. Alors avec l’aide de la Santa Muerte, de tous les saints qui veulent bien l’assister, et de quelques tueurs, il va y aller.
Première impression : ça déménage. Le ton est vif, les chapitres courts, l’action resserrée. On attaque le roman, puis on ne le lâche plus jusqu’à la dernière page. Une sorte de polar survolté à la Tarantino avec une pincée de fantastique, juste pour épicer. Pur plaisir si on n’a pas peur d’un peu d’hémoglobine.
Mais en plus, au détour d’un chapitre, et sans s’appesantir, l’auteur livre quelques réflexions non dénuée d’intérêt sur un sujet que l’on devine personnel, à savoir l’exil, l’immigration, le passage à un autre pays, une autre langue, une autre culture, au milieu de gens qui ne vous portent pas forcément dans leur cœur.
Du plaisir donc, et un peu d’émotion et de réflexion. Le tout en moins de 200 pages. Convaincus ?
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