Player one

Vers le milieu du 21ième siècle, le monde tel qu’on le connait se dégrade à vitesse grand V, il n’y a plus du tout de pétrole, ce qui réduit les possibilités de se déplacer, même si l’électricité à remplacé une partie de ce qui a été perdu, les voyages long courrier par exemple n’existe quasiment plus. 

Pour se couper de ce monde déprimant plus de la moitié de la population se perd dans un jeu-monde appelé OASIS. OASIS est gratuit pour tous, il est tellement populaire que sa monnaie est devenue légale et qu’elle est la monnaie de référence à l’échelle mondiale, Tout se fait sur OASIS, des réunions et deals d’entreprises à l’éducation, car oui maintenant même l’école se fait virtuellement, sur une planète entière ou n’existent que des écoles toute semblables.

Son créateur s’appelle James Halliday, obsédé par les années 80 dans lesquels il a grandi, il a intégré de nombreuses références et hommages à ses années la, allant jusqu’à recréer en version 3D la plupart des jeux, films et séries TV de cette époque. Vous pourrez par exemple aller vous ballader la journée dans le monde de Blade Runner, passer la soirée dans un bar de Tatooine et dormir aux cotés du premier Godzilla.

Arrive le jour de la mort de Halliday. Étant très renfermé, avec peu d’amis ou de contact, il n’a pas de famille ni personne à qui léguer son entreprise. Il décide donc, se sachant mourant de rendre un dernier hommage aux années de sa jeunesse et décide de créer un « easter egg » à l’intérieur même d’OASIS, sous forme de 3 clés à trouver pour arriver au trésor : son héritage, en totalité.

Commence donc la plus grande chasse au trésor qui ai jamais existé, à la clé l’entreprise la plus rentable du monde, et en cadeau les milliards qu’a accumulé Halliday durant sa vie. Se lancent dans la course bien entendu un nombre impressionnant de personnes se regroupant en guildes et en clans et aussi à coté de ça les entreprises intéressées par la mainmise sur la manne que représente cet héritage.

Mais malheureusement, l’œuf est mieux caché que ce que tout le monde imaginait et plusieurs années passent sans que personne ne mette la main sur la première clé, entrainant l’abandonne de la plupart des participants sauf quelques acharnés.

Wane alias Parzival est un de ces derniers survivants, il consacre tout ses loisirs malgré les moqueries constantes à chercher ce trésor. Il connait tout de Halliday et il sait qu’il a sa chance, car il ne fait que ça depuis toujours.

Par hasard un jour il a une révélation qui le mène enfin à ce qu’il cherchait depuis 5 ans, l’emplacement de la première clé …. commence pour lui une course poursuite qui ne finira que par sa victoire ou sa mort, car un de ses concurrents est une multinationale qui n’hésitera pas à user de tous les moyens , même illégaux pour arriver à la fin la première …

Ce livre est vraiment un livre pour les nostalgiques des années 80-90, si vous êtes nés dans les années 80, que vous jouez aux jeux vidéos (retro ou pas) ou si vous êtes fan de pop culture, vous ne serrez pas déçus.

Le monde est vraiment bien construit, aussi bien le vrai monde que l’OASIS, j’ai vraiment aimé ce principe, pas parce qu’il m’attire particulièrement, mais parce qu’il me semble vraiment réaliste, c’en est presque déprimant tant on voit les choses venir. 

Le début du roman est très descriptif, dans le sens ou il y a beaucoup de choses à expliquer pour comprendre ce monde, ce n’est pas forcement un point négatif si on accroche mais je comprend que ça puisse déplaire à certains.

La quête de Parzival est très intéressante et pleine de rebondissements. Il n’est pas trop embètant comme jeune homme, contrairement à ce dont j’avais un peu peu en commençant le livre.

Je pense que même ceux qui n’ont pas toutes les références peuvent comprendre et apprécier ce roman, car rien n’est laissé au hasard et tout est bien expliqué !

16/20