Dieu reconnaîtra les siens
  • Date de parution 04/03/2009
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 184 gr
  • ISBN-13 9782743619022
  • Editeur RIVAGES
  • Format 170 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs États-Unis

Dieu reconnaîtra les siens

3.62 / 5 (26 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Drôle de paroissien que le père Terry Dunn, arrivé au Rwanda pour assister son oncle et finalement prendre sa place au moment où débutait le génocide des Tutsis. Après avoir administré la justice de Dieu à sa façon, ce missionnaire fumeur de marijuana retourne à Détroit afin de lever des fonds pour ses petits païens, mais il va aussi devoir rencontrer le procureur. Car avant son départ pour l'Afrique, Terry était accusé de complicité dans un trafic de cigarettes. Heureusement son frère avocat cherche à l'innocenter, avec l'aide de la ravissante Debbie, une enquêtrice qui sort tout juste de prison pour avoir voulu écraser son escroc de mari. Entre Debbie et le père Dunn, le courant va passer à haute tension, comme toujours chez Elmore Leonard.

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  • Date de parution 04/03/2009
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 184 gr
  • ISBN-13 9782743619022
  • Editeur RIVAGES
  • Format 170 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Je m’attendais à un roman grave et sérieux…


A ma décharge, je ne connaissais pas Elmore Leonard, et sans doute ai-je été induite en erreur par cette sombre couverture.


Et d’ailleurs, le début de l’histoire a d’abord conforté cette impression : nous sommes au Rwanda, juste après le génocide des Tutsis par les Hutus. Terry Dunn, missionnaire américain en charge de la paroisse d’Arisimbi, ne confesse plus les fidèles dans l’enceinte de son église depuis que les corps des 47 personnes qui ont été assassinées sous ses yeux y pourrissent.

Suite au décès de sa mère, il rentre aux Etats-Unis.


Bien vite, nous découvrons que le Père Dunn est un drôle de prêtre, qui se contente de dire la messe à Pâques et pour Noël, et qui entretient avec sa gouvernante Rwandaise des relations que l’on peut difficilement qualifier de chastes ! Et le reste du récit est à l’avenant, peuplé de personnages hauts en couleur, qui contournent avec allégresse les règles de la morale, de la légalité et de la bienséance.


Sous le couvert d’une intrigue aux ingrédients somme toute banals (meurtres et arnaques…), Elmore Leonard envoie valser avec insolence les pseudos valeurs sûres censées consolider de leur ciment l’équilibre de nos sociétés dites « civilisées » -la justice et la religion, notamment- et nous rappelle que « l’habit ne fait pas le moine » (c’est le cas de le dire !), l’humanité se dissimulant parfois sous des apparences trompeuses.


Et là où il fait fort, c’est qu’en même temps qu’il fait preuve d’un sens de la dérision parfois hilarant, cela ne l’empêche pas de traiter par ailleurs avec beaucoup de justesse le thème du génocide rwandais.

Ca y est, les vacances approchent, le rythme des parutions baisse, on peut commencer à repêcher les bouquins en attente sur la pile … Et comment mieux commencer la période estivale qu’avec un Elmore Leonard ? Voici donc Dieu reconnaîtra les siens, que j’avais raté lors de sa sortie en grand format.

Terry Dunn est prêtre. Au Rwanda. Il y a vu 47 personnes massacrées sous ses yeux, sans rien pouvoir faire. Il doit maintenant retourner à Detroit, sa ville d’origine. Une ville qu’il avait quittée, cinq ans auparavant, juste avant d’être inculpé pour trafic de cigarettes. Normalement, pendant ce temps, son frère qui est avocat a arrangé ses affaires. A Detroit, il rencontre Debbie, une privée qui bosse avec son frère et sort juste de trois ans de prison après avoir tenté d’éliminer son ex qui l’a trompée et volée. Une rencontre qui va faire des étincelles. Il faut dire que Terry est sacrément cool et baratineur pour un curé …

Du Elmore Leonard 100%. Personnages extraordinaires, intrigue impeccable, truands pitoyables mais dangereux, et dialogues … leonardiens. Je ne vois pas de meilleur qualificatif. Donc c’est déjà l’assurance d’un grand moment de lecture.

Ce qui en fait un grand cru c’est sa façon de parler du Rwanda. A ma connaissance personne (sauf peut-être le regretté Donald Westlake, comme dans son Kahawa), n’est capable de décrire l’horreur avec autant d’humanité et en même temps une telle absence de sensiblerie et d’emphase. Avec une telle force, et sans jamais, à aucun moment, chercher à tirer les larmes. Avec autant d’impact, tout en donnant l’impression d’un détachement complet.

Un grand Elmore Leonard, vraiment. A emporter absolument dans ses bagages cet été.

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