Inspecteur Lynley
  • Date de parution 19/03/2020
  • Nombre de pages 896
  • Poids de l’article 421 gr
  • ISBN-13 9782266299879
  • Editeur POCKET
  • Format 180 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller États-Unis Policier humoristique Depuis 1989 Angleterre

Inspecteur Lynley Tome 20 La punition qu'elle mérite

3.78 / 5 (366 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Charmante bourgade que Ludlow, dans le comté du Shropshire. Ses ruelles pavées, ses pubs cosy, son diacre pédophile... Pour ce dernier, entendu en garde à vue, plus rien à craindre : il s'est pendu dans sa cellule, avec son étole. La punition qu'il méritait. Aux yeux de la commissaire Ardery, c'est un suicide, affaire classée. À moins que la vodka n'aveugle son jugement – et c'est bien l'avis du sergent Barbara Havers, qui voit Ludlow pour ce qu'elle est : une ville secrètement rongée par un vice rampant, la débauche, le mensonge – tout un vernis qu'il lui faudra gratter, jusqu'au sang...

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  • Date de parution 19/03/2020
  • Nombre de pages 896
  • Poids de l’article 421 gr
  • ISBN-13 9782266299879
  • Editeur POCKET
  • Format 180 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


Ludlow, bucolique bourgade du Shropshire, tombe dans l'effroi lorsque le très apprécié diacre. Ian Druitt est accusé de pédophilie. Placé en garde à vue, le suspect est retrouvé mort, pendu. La commissaire Isabelle Ardery, qui a été dépêchée sur les lieux depuis Londres et qui se débat avec ses problèmes d'alcool, a bien envie de classer l'affaire en suicide. Mais c'est sans compter la sagacité du sergent Barbara Havers. Coachée à distance par l'inspecteur Thomas Lynley, la Londonienne gaffeuse et accro à la nicotine flaire le pot aux roses : et s'il ne s'agissait pas d'un suicide ?


Mon avis


Retrouver les personnages récurrents d’Elizabeth George est toujours un plaisir et malgré quelques longueurs dans ses derniers romans, j’étais impatiente de découvrir celui-ci.


Le sergent Barbara Harvers s’est laissée entraîner à faire des claquettes, elle a minci mais elle n’a rien perdu de son caractère de « cochon » et de ses talents d’investigatrice. La voilà associée à Isabelle Ardery pour aller enquêter sur le suicide d’un diacre, accusé de pédophilie. Le père de ce dernier veut creuser l’affaire. Son fils, homme de Dieu, n’a pas pu commettre un tel acte ! C’est un duo d’enquêtrices assez particulier qui se rend, à Ludlow, dans une petite ville du Shropshire. Isabelle ne supporte pas Barbara et ses initiatives. Elle veut se débarrasser d’elle et cherche en permanence à la coincer pour pouvoir l’évincer pour faute. Barbara, coachée par l’inspecteur Lynley, un aristocrate, qui l’apprécie, sait qu’elle doit rester dans les clous. Voilà donc, les deux femmes parties pour quelques jours. Isabelle, empêtrée dans ses problèmes personnels (divorce, addiction à l’alcool) n’a qu’une hâte : en finir au plus vite. Barbara, elle, sent, dès leur arrivée qu’il va falloir pousser certaines personnes dans leurs retranchements. Pas du tout en phase, la première multiplie les humiliations et les remarques (chambre vétuste, surveillance permanente etc….), la seconde ruse pour retourner sur le terrain, observer le moindre détail qui pourrait permettre d’avancer. Toute la première partie du roman est consacrée à ce binôme improbable et si certains lecteurs y trouveront des longueurs, cela n’a pas été mon cas. J’ai apprécié le fait que l’auteur aille en profondeur dans les rapports entre les deux femmes, approfondissant leur personnalité complexe et nous montrant, par bribes, comment Barbara va arriver à relancer l’affaire. Sa pugnacité est un régal.


La seconde partie permettra de retrouver Thomas Linley avec Barbara sur la même problématique. On va les voir, tous les deux, à l’œuvre, et ce n’est plus du tout la même méthode pour aborder les événements. Il y a un vrai échange, des discussions, des interrogatoires serrés où chacun joue son rôle pour obtenir des résultats. Les individus, qui sont mêlés de près ou de loin à cette histoire de pédophilie, sont très différents. Il y a l’ilotier qui a arrêté, sur ordre, le diacre, il est presque trop poli pour être honnête et il semble cacher quelque chose sous de faux airs naïfs. Sa chef le « materne » un peu trop et le fils de cette dernière travaillait avec le prêtre… et ce fameux fiston n’a pas l’air de mener une vie bien clean….


Il est beaucoup question de famille et d’addictions dans ce recueil. Les liens entre parents et enfants, ce qu’on souhaite pour sa progéniture et ce qui se passe finalement, les difficultés de dialogue dans les couples, la drogue, l’alcool, le sexe sans limite et les conséquences néfaste de ces dépendances. Au-delà de l’enquête, il y a toute cette analyse, finement poussée sans être lourde sur ces multiples thèmes. Elizabeth George aborde également le sujet des coupes budgétaires, du nombre de policiers pour gérer la sécurité, de la place de chaque homme lorsqu’il n’est pas né sur place et qu’il n’est pas forcément le bienvenu là où il vit.


C’est avec bonheur que j’ai replongé au cœur de cet univers so british, dans une atmosphère parfaitement décrite, palpable, presque « télévisuelle » (je verrai bien une adaptation en téléfilm). L’écriture me plaît, elle est sans cesse teintée d’une pointe d’humour (la traduction ne gâche rien). Le côté « rébellion » de Barbara est un régal et son amitié avec Thomas Lynley est empreinte de compréhension de part et d’autre. Malgré le nombre de pages important, je n’ai pas vu le temps passer !

Dans la petite ville de Ludlow, Jan Druit, un diacre accusé de pédophilie s’est suicidé lors de sa garde à vue, alors qu’il a été laissé seul dans un bureau. Son père, un riche industriel, ne peut croire ni au suicide ni à ce qu’on lui reproche, il s’adresse à son député, lequel demande à la police de Londres de s’assurer que toutes les procédures ont été respectées. La commissaire principale Ardery et le sergent Barbara Havers sont dépêchées sur place. La commissaire n’apprécie guère son sergent, sous la menace d’une mutation dans la nord du pays pour avoir désobéi à des ordres lors d’une précédente enquête. Isabelle est très claire sur le fait que c’est une dernière chance à saisir et que Barbara a intérêt à filer droit. La commissaire n’est pas contente de ce déplacement car elle se débat dans des problèmes d’alcool et de famille, elle est pressée de rentrer et bâcle un peu l’enquête. Pour elle il s’agit juste de vérifier que tout s’est passé comme prévu et non d’enquêter sur le fond alors que Barbara pressent des irrégularités et soupçonne un meurtre. La commissaire lui demande d’expurger son rapport pour aller dans son sens, Barbara en parle à l’inspecteur Lynley avant de s’exécuter. L’homme avertit le père de la victime, ce qui permet de relancer l’enquête, cette fois menée efficacement, quoique lentement par Barbara et Lynley. On plonge dans les dessous de cette petite ville, avec ses étudiants qui font la fête, un diacre au dessus de tout soupçon et des policiers ripous victime de coupes budgétaires, ce qui leur permet d’en prendre à leur aise.

De cette auteure très connue, je n’avais lu que sa série pour adolescents, The edge of nowhere que j’ai apprécié malgré des longueurs également. Ce roman est très long, près de huit cent pages, il gagnerait à être plus concis, il y a beaucoup de personnages, on s’y perd un peu car les histoires de chacun d’eux sont très très détaillées. Le suspense est bien construit, mais la première partie aurait pu être nettement plus courte…. tout le livre d’ailleurs également. Cet aspect a terni mon plaisir, j’ai vraiment eu l’impression que l’histoire progresse peu et va dans tous les sens. Les thématiques principales sont les addictions diverses dont souffrent la plupart des personnages (alcool, drogue, sexe), les dysfonctionnements familiaux et les ravages provoqués par les coupes budgétaires sur les effectifs et la qualité de la police locale. J’ai beaucoup aimé les personnages de Barbara et de Lynley, ainsi que leur humour.

Toutefois c’est pour moi une lecture en demi teinte vu les longueurs et la lenteur de l’intrigue. Peut-être que le fait de prendre la série en cours ne m’a pas aidée, j’essayerai un autre épisode. Un grand merci à Netgaley et aux presses de la cité pour cette découverte.

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