Le Paradis des ratés
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Hasard ! A peine refermé La Rousse de l’incontournable Ed McBain, je découvre, parmi les sorties de chez Rivages, Le paradis des ratés, du même Ed McBain. Et que m’apprend la quatrième de couverture ? Que le héros de ce roman récent, avocat résidant en Floride, va y rencontrer … Carella. Inutile de dire que je me suis précipité sur le bouquin.
Matthew est avocat en Floride. Il est contacté par une jeune femme qui n’a plus de nouvelles de son mari, parti dans le nord quelques mois plus tôt. Elle veut absolument le retrouver pour pouvoir divorcer. Quelques jours plus tard, le cadavre du mari est retrouvé sur la plage. Mais surprise, ce n’est pas lui, mais un inconnu qui a ses papiers en poche. Matthew appelle alors la police d’Isola, où le mari fugueur a été vu pour la dernière fois. Il tombe sur un certain Steve Carella qui accepte de lui donner un coup de main …
Que du bonheur. L’art inimitable de McBain pour les dialogues, son humour, son sens du rythme. Avec en prime un hommage souriant à un autre maître, Elmore Leonard. C’est vrai que, la Floride, les personnages de petits truands, le côté décontracté font parfois penser à Leonard. Puis, vers la fin, McBain le cite ouvertement, petit clin d’œil au collègue.
Le résultat est impressionnant de facilité, de fluidité, tout semble absolument évident. A commencer par la construction, faite d’aller-retour entre passé et présent tellement bien amenés qu’on n’a jamais l’impression qu’il y a eu un travail de construction, et qu’il ne viendrait jamais à l’idée de dire que c’est un travail de virtuose. On aurait presque l’impression que c’est très facile d’écrire comme ça. Que ça vient tout seul. Qu’il suffit de se mettre devant la page pour que ça sorte. Jusqu’au moment où on essaie …
Un petit extrait, le clin d’œil à Elmore Leonard.
– D’accord le coup du chapeau fit-elle. Si dans une même partie de cricket, de hockey sur glace, de football ou d’un jeu du même genre un seul joueur marque trois buts, c’est ça le coup du chapeau. […]
– Comment se fait-il que tu connaisses le coup du chapeau ?
– J’ai lu un roman d’Elmore Leonard.
– Elmore Leonard écrit sur le cricket ?
– Non il faisait référence au sexe. Un type qui se tapait trois femmes différentes dans la même nuit.
– Ca me fait penser …commença-t-il.
– Au cricket ? demanda-t-elle.
– Au sexe.
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