Il n'y a pas de Ajar
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Chère Delphine
Votre nouveau livre est un énorme coup de coeur, tout comme le précédant. Au lieu de le chroniquer selon mon habitude, je préfère partager en quoi et comment il m’a tellement touchée. Je vous ai entendu parler à la radio la semaine dernière et j’ai su que je devais lire cet ouvrage au plus vite, il me paraissait écrit juste pour moi, impression qui s’est vite confirmée (même si je sais que ce n’est pas tout à fait vrai !). Quand vous avez dit que « nous sommes tous les enfants des livres que nous avons lus », je ne pouvais pas attendre pour découvrir ce livre, cette phrase me semblait si juste.
Dans la première partie vous nous parlez de vos liens avec Romain Gary, auteur que je n’ai jamais lu, mais ce que vous en dites m’a beaucoup touchée, car je crois qu’on a tous un auteur qui a un jour marqué notre vie de traces indélébiles. Le mien n’est pas Romain Gary, je ne donnerai pas son identité, c’est beaucoup trop intime, mais un livre lu vers quatorze- quinze ans est arrivé au bon moment dans ma vie d’adolescente déprimée. J’avais de très mauvaises relations avec ma famille, je me sentais seule et incomprise, ce qui n’est pas très original à cet âge. Avec le recul, on se rend bien compte que ce genre de crise n’est pas bien grave et très courant, mais ce n’était pas mon ressenti du moment. Un livre qui a eu pas mal de succès à ce moment m’a permis de prendre du recul et de sortir de cette déprime. L’auteur n’a écrit que quelques livres , mais j’en avais fait une sorte de grand frère (vu son âge il ne pouvait pas être un père spirituel) et je l’ai aussi enfermé dans ma cave pour lui inventer de nouvelles aventures. Il a eu une grande influence sur mes choix à ce moment de ma vie et a laissé sa marque (positive) sur la suite de mon existence. J’ai longtemps eu l’impression de vivre une expérience unique et cachée, aussi vos paroles m’ont vraiment touchée dans l’interview. Depuis j’ai lu des centaines de livres, et je suis persuadée qu’on est vraiment les enfants de ceux-ci.
J’ai aussi beaucoup aimé ce que dit votre Abraham sur la nécessité de ne pas être que ce que l’on est par sa naissance, sa religion etc. C’est vraiment important d’aller voir ailleurs pour élargir notre horizon et aussi de voir ce que les autres traditions ont à nous dire, démarche de moins en moins prônée par les temps qui courent. L’oecuménisme n’est plus à la mode, contrairement à ce que j’ai connu dans mon enfance et mon adolescence. A cette époque, les enfants de ma paroisse réformée avaient des activités communes avec ceux de l’Eglise catholique, située juste en face de la nôtre. A tour de rôle notre pasteur et leur curé nous racontaient les histoires de la Bible, nous proposaient des jeux et un goûter communs, cela se passait juste après Vatican II quand on croyait encore qu’un vrai rapprochement était possible. Notre pasteur nous montrait des diapositives d’Israël et nous expliquait que Jésus n’était pas chrétien mais Juif et qu’on devait s’intéresser à cette culture et la respecter comme on respectait Jésus. Je suis consciente de la chance que j’ai eu de grandir dans cet univers ouvert qui m’a appris à regarder dans le jardin du voisin pour y découvrir de belles fleurs qui ne poussaient pas dans le mien mais l’enrichiraient. Malheureusement cet esprit d’ouverture s’est bien refermé et je ne l’ai plus du tout trouvé lorsque j’ai étudié la théologie dans les années 1980, toutefois j’ai gardé cette bonne habitude. Depuis plusieurs années, j’ai conservé ma vision réformée mais j’ai intégré une Eglise pentecôtiste pour la qualité relationnelle qui y règne, sans partager leur interprétation trop littérale de la Bible. Je suis sûre que notre identité ne peut être que plurielle.
J’ai beaucoup aimé l’humour présent dans votre beau livre, en particulier la manière dont votre Abraham parle du Dieu des incroyants, celui à qui on demande de soigner nos problèmes ou de nous donner de la chance, il m’a fait penser au Dieu du parking, celui que mes amis pentecôtistes ne manquent pas de solliciter pour trouver une place rapidement ou pour réparer quelque chose tombé en panne. Cette manière de confondre Dieu avec le Père Noël me semble en contradiction avec le deuxième commandement, mais chacun sa foi.
Un grand merci pour ce livre que j’ai adoré, il y aurait encore tant de choses à en dire, mais j’ai préféré me cantonner à ce qui m’a vraiment fait vibrer.
Pour une critique moins subjective, je vous renvoie à l’excellent blog de Matatoune, une as de la chronique littéraire : https://vagabondageautourdesoi.com/2022/09/21/delphine-horvilleur-il-ny-a-pas-dajar/#comment-14460
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