Autoportrait au radiateur
  • Date de parution 12/01/2000
  • Nombre de pages 176
  • Poids de l’article 113 gr
  • ISBN-13 9782070411702
  • Editeur FOLIO
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Biographies, Mémoires

Autoportrait au radiateur

4.08 / 5 (260 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ce n'est pas un journal que je tiens, c'est un feu que j'allume dans le noir. Ce n'est pas un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris. Ce n'est pas un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, comme il bat - un volet ensauvagé contre le mur d'une petite maison.

livré en 4 jours

livré en 4 jours

  • Date de parution 12/01/2000
  • Nombre de pages 176
  • Poids de l’article 113 gr
  • ISBN-13 9782070411702
  • Editeur FOLIO
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture

"Ce n'est pas un journal que je tiens, c'est un feu que j'allume dans le noir. Ce n'est pas un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris. Ce n'est pas un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, comme il bat - un volet ensauvagé contre le mur d'une petite maison."

Mon avis

Écrit du 6 avril 1996 au 21 mars 1997, après la mort de son épouse, ce court roman (Bobin tient à ce qu’on dise roman), retrace des réflexions intimes que l’auteur partage avec nous.

« La vérité, ce n’est pas un trou dans la terre. La vérité, c’est l’infini d’amour parfois reçu dans cette vie quand noud n’avions vraiment plus rien. »

On pourrait penser qu’il va se plaindre, se souvenir et nous faire pleurer suite au décès de celle qu’il a aimée. Bien au contraire, il célèbre la vie, et surtout l’Amour avec une majuscule.

« Il peut sembler étrange de faire entrer, chaque semaine, deux bouquets de fleurs dans un endroit où l’on vit seul. »

Les fleurs comme thérapie, comme moyen de faire rentrer la vie chez lui, de « nourrir les invisibles », comme il l’écrit. Elles le maintiennent vivant, il s’en occupe, il les choisit avec soin, les contemple. Il en a besoin parce que, parfois, la mort s’impose, lui fait de l’œil, il irait presque jusqu’à avoir envie de quitter la vie….

Alors, il cherche dès le réveil, un rien de gaieté, « du minuscule et de l’imprévisible. Un petit marteau de lumière heurtant le bronze du réel. »

Ce recueil est doux et délicat, raffiné comme une dentelle. On aimerait se souvenir de tout, noter les phrases. Mais il suffit d’acheter ce petit livre, de se l’offrir ou de l’offrir et de le feuilleter pour retrouver, intact, le plaisir d’une parenthèse enchantée…

« Finalement, je n’aime pas la sagesse. Elle imite trop la mort. Je préfère la folie - pas celle que l’on subit, mais celle avec laquelle on danse. »

AUTRES LIVRES DE Christian Bobin4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés