Eloïse Bouquet
  • Date de parution 14/01/2021
  • Nombre de pages 672
  • Poids de l’article 321 gr
  • ISBN-13 9782266310857
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Romans policiers Sectes, Manipulation France 21em siècle Top héroïne Top héros récurrent

Eloïse Bouquet Tome 3 Double amnésie

4.16 / 5 (540 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Deux femmes dans l'œil du cyclone... D'un côté, Abby Le Guen, mère de famille bourgeoise et névrosée : si elle ne nie pas avoir exécuté, dans son sommeil, son médecin de mari, elle refuse farouchement d'expliquer les raisons de son geste... De l'autre, Manon Bousquet, laquelle ces derniers temps se sent épiée, harcelée même, persécutée... Au centre de leur tourmente : L'Œil, celui qui sait tout, voit tout, qui distribue les cartes et mène le jeu... Lui seul possède les pièces manquantes de ce puzzle sanglant : sales petits secrets, souvenirs dérobés, rancune de classe et vengeance à froid...

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  • Date de parution 14/01/2021
  • Nombre de pages 672
  • Poids de l’article 321 gr
  • ISBN-13 9782266310857
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

En Bretagne, Abby Le Guen abat son mari, Yohann, médecin reconnu, d’un coup de fusil pendant son sommeil et ne veut rien avouer des raisons de son geste. Manon fait venir en urgence sa jumelle, Eloïse, gendarme, car elle se sent menacée, épiée et craint pour elle et ses deux enfants. Elles ont toutes les deux dans leur passé des zones d’ombre mais existe-t-il un lien entre les deux femmes, pourquoi « L’Oeil » les menace-t-elles ? Eloïse va mener l’enquête pour trouver les clés pour ouvrir les portes des mémoires…..

Je tiens à préciser en préambule que je ne lis que très rarement des romans policiers, thrillers. Donc j’ai peu ou pas de points de repère, de comparaison, d’évaluation et mon avis est celui d’une lectrice lambda dans ce genre mais qui attend dans ce type de littérature des frissons, une construction, des personnages forts et un final qui me laisse sans voix.

Dès les premiers chapitres, l’auteure révèle la présence de cet Oeil, sans en donner l’identité précise, mais il est là, qui rode autour des deux femmes et finalement l’histoire se construit par des retours en arrière pour remonter les pistes qui ont mené au drame et comprendre ce qui lie les deux femmes. Le personnage de l’Oeil est très vite identifié par le lecteur, l’auteure prenant le parti, non pas de trouver son identité mais de remonter le temps et de décortiquer les faits qui ont mené au drame.

« -Vous avez déjà joué au Meccano, le jeu de construction ?
-Oui, évidemment. Et ?
-Donc vous avez déjà ouvert une boîte de ce jeu. Vis, pattes en fer percées, roues…. tous ces éléments sont en vrac au fond du carton et ça ne ressemble qu’à un vague amas de ferraille. Pourtant en assemblant les éléments de la bonne manière et dans le bon ordre, on construit la tour Eiffel, un camion, une voiture… En fait, c’est exactement ce qu’on est en train de faire avec nos deux affaires (p281)

Voilà la phrase clé du roman qui résume la construction du récit : remettre tout en ordre, chronologiquement, assembler les différentes pièces du puzzle, en suivant parallèlement les souvenirs de Manon et Abby afin que les rouages s’emboîtent et que la lumière soit faite sur cette affaire.

Aucun suspense puisque l’auteure a fait le choix de construire le roman « à l’envers » c’est-à-dire en révélant dès le début du récit une partie de ce que l’on recherche dans un roman policier c’est-à-dire l’identité du persécuteur et elle s’est plus attachée à décortiquer l’enchaînement des événements, le mental de chacun mais en laissant malgré tout quelques zones troubles où on peut, éventuellement, se poser quelques questions. Cela peut être intéressant, mais j’ai trouvé les ficelles un peu trop « grosses », trop faciles, trop évidentes même pour une néophyte en littérature policière comme moi..

J’ai très vite compris le tenants et les aboutissants, pas de réelle surprise, pas de lecture haletante, peu de fausses pistes à suivre. De nombreuses références aux précédents romans (que je n’avais pas lus mais qui n’empêchent pas la lecture) avec le personnage d’Eloïse, la gendarme enquêtrice, qui traverse une période de désarroi après la mort de son compagnon et qui retrouve sa jumelle Manon avec qui elle n’avait plus de contact depuis 15 ans.

J’ai trouvé la lecture lente, revenant trop fréquemment sur les mêmes faits, connus, tournant un peu en rond et je m’attendais peut être à une revirement en fin de livre, à être « baladée ».

Je pense que je ne suis peut-être pas la mieux placée n’ayant pas assez de références de lectures policières, mais je n’ai pas trouvé d’originalité au récit. Quand je lis un roman policier j’aime me mettre dans la position de l’enquêteur(trice) et chercher les indices, résoudre l’énigme et dans le cas présent, j’ai très vite compris où l’auteure m’emmenait. Dommage car le fond était intéressant, bien que déjà exploité, avec l’affrontement des classes sociales, la dualité entre Eloïse et Manon, les caractères des personnages étant assez stéréotypés mais fouillés.

L’écriture est agréable, mais pas un page turner, c’est finalement la construction et la longueur du récit qui, pour moi, a enlevé tout l’intérêt de la lecture. Je n’ai pas ressenti ce petit frisson que l’on aime retrouver dans ce genre de littérature, j’ai le sentiment d’un déjà vu, déjà lu.

Peut-être ne suis-je pas le meilleur public pour ce type de roman car Céline Denjean a remporté l’année dernière le prix du Polar à Cognac, une référence, pour son précédent roman Le Cheptel.

Quatrième de couverture

Qu’est ce qui a poussé la fragile Abby Le Guen à tuer son mari, Yohann, médecin respectable, d’un coup de fusil de chasse ? Pourquoi est-elle désormais murée dans le silence ? Pourquoi Manon, jeune mère et soeur jumelle de la gendarme Eloïse est-elle harcelée par un individu qui lui reproche le pire des crimes ? Lorsque Manon est arrêtée, accusée d’infanticide, Eloïse reprend l’enquête aidée par la journaliste Amanda, car Manon maintient n’avoir aucun souvenir du crime dont on l’accuse. Eloïse qui vient de perdre tragiquement l’homme qu’elle aime est confrontée à son histoire familiale et à celle de sa jumelle perturbée dont le chemin a croisé, pour le pire, celui des Le Guen … « Le jeu de piste ne fait que commencer mais sache qu’il te réserve plein de (mauvaises) surprises… »


Quatrième de couverture


Le jeu de piste ne fait que commencer, mais sache qu'il te réserve plein de (mauvaises) surprises... Qu'est-ce qui a poussé la fragile Abby Le Guen à tuer son mari ? Pourquoi est-elle désormais murée dans le silence ? Parallèlement, Manon, soeur jumelle de la gendarme Eloïse Bouquet, fait l'objet d'un harcèlement et de menaces. Quel sombre individu se cache derrière ces agissements et quel but poursuit-il ? Eloïse se lance alors dans une contre-enquête.


Mon avis


Excellent !!!


Avec ce nouveau titre, Céline Denjean a su totalement se renouveler et nous offre un récit mené de main de maître. De plus, elle a réussi à mettre à nouveau en scène quelques-uns de ses personnages et elle les a parfaitement intégrés dans l’intrigue qu’elle présente.


L’histoire se déroule sur trois pôles.

Manon, la soeur jumelle de la gendarme Eloïse Bouquet, est harcelée et menacée, elle vit seule avec ses enfants et appelle sa frangine à son secours.

Abby Le Guen, artiste peintre anglaise, vient de tuer son mari, un médecin renommé, alors que rien ne le laissait présager.

L’œil, sorte de corbeau qui révèle des aspects cachés à Manon et Abby pour les déstabiliser, s’exprime, lui, à la première personne.


Les titres de chapitres assez gros et en gras, nous renseignent sur la temporalité et les personnes concernées. J’ai apprécié cette façon de faire car il n’y a pas surnombre de dates (ce qui aurait fait trop et n’aurait rien apporté) mais les moments évoqués sont situés par rapport au meurtre de Yohann Le Guen et c’est parfait. On remonte également dans le passé par l’intermédiaire des pensées des uns ou des autres et dans ce cas, les scènes décrites sont en italiques. Donc la forme du texte est parfaitement claire, limpide. De plus, il n’y a pas pléthore de protagonistes et tout est facile à suivre.


Ce roman est très intéressant, il parle de sujets graves, des liens dans les familles, dans les établissements scolaires, entre voisins, entre employés et patrons. L’auteur sait exprimer le mépris ressenti par certains, la toute puissance pour d’autres. Elle nous rappelle combien l’adolescence est une période difficile où les jeunes se cherchent. Elle évoque ces personnes respectables, au-dessus de tout soupçon qui peuvent être des prédateurs dangereux. Est-ce qu’on ne voit que ce qu’on veut voir ? Est-ce qu’on ferme les yeux parfois parce qu’on ne peut pas croire que quelque chose soit possible ?


Céline Denjean, avec une écriture vivante, précise, quasi chirurgicale, nous introduit dans plusieurs familles. Avec un phrasé rythmé, un style acéré, elle plante un décor, une ambiance. Quelques-uns se remémorent le mal-être, les non-dits, les sous-entendus cachés, d’autres ont tout oublié. Comme si leur cerveau s’était déconnecté sous trop de charge émotionnelle… Est-ce ainsi ? Est-ce qu’on met des pages vierges sur les souvenirs douloureux pour les effacer ? L’auteur a dû se documenter et ce qu’elle dévoile sur la mémoire est captivant. Cela complète à merveille son intrigue et donne une justification précise à certains faits.


Dans la première partie, elle installe le contexte, dans une Bretagne aux paysages sauvages. Elle prend son temps, pour que chacun de nous s’imprègne de ceux qu’elle nous présente. Chez les Le Guen : Abby, la mère de famille d’origine anglaise qui n’a pas trouvé sa place. Son mari, ambitieux, qui porte la famille à bouts de bras, leurs deux enfants qui vivent dans le luxe et sont jalousés par leurs camarades, leur employée de maison discrète et efficace. Chez les jumelles : Eloïse et Manon, une relation conflictuelle, un amour complexe, compliqué les unit et les sépare à la fois. Ce n’est pas le classique « dominant-dominé » que l’on retrouve lors des gémellités, c’est plus approfondi avec une approche psychologique fine et intelligente. Rancœurs, jalousies, comparaisons, besoin d’exister seule. C’est avec doigté et intelligence que Céline Denjean nous explique le tumulte intérieur ressenti par chacune.  Là aussi, elle a dû se documenter ou observer. Pour les deux familles, le poids du passé est lourd, très lourd et aura des répercussions sur le présent. On sent dès le début du livre que certains ne disent pas tout, qu’il faudra un éclairage complémentaire pour que l’on comprenne. Les questions se bousculent en nous, les interprétations diverses et variées se succèdent, le doute s’insinue. On n’ose imaginer le pire, l’indicible, l’inconcevable et pourtant….


Je suis rentrée dans ce recueil pour ne plus en ressortir. Je n’avais qu’une envie lire lire et encore lire quitte à dormir moins. Je n’ai pas vu le temps passer. J’ai été fascinée par la toile d’araignée tissée, par l’enchaînement de tous les faits sans une fausse note.  Céline Denjean a réussi magistralement un thriller psychologique de qualité. Peu de violences physiques mais des traumatismes mentaux très réalistes qui nous rappellent combien certaines personnes, et souvent celles dont on ne se méfie pas, peuvent être manipulatrices.


Une lecture coup de cœur !

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