
Bourbon Kid Tome 7 Bourbon Kid
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l’avis des lecteurs
Comment ne pas succomber à cette couverture noire sur laquelle se dessine le reflet d’une flasque de whisky gravée d’un crâne et du nom de Bourbon Kid ? Hop ! Une petite rasade, le voyage promet de dépoter un max !
« Les Dead Hunters ont une morale très personnelle. C’est la moindre des choses pour une confrérie de tueurs sanguinaires. Ils ont aussi quelques menus défauts, se croire invincibles, par exemple. Un démon va néanmoins vite les détromper. Malin, fort et intelligent comme seuls les démons savent parfois l’être, il va tranquillement les décimer les uns après les autres. À une exception près. Un des membres des Hunters reste en effet introuvable, et non des moindres : le Bourbon Kid. Notre démon va alors jeter toutes ses forces dans la bataille, depuis les quatre cavaliers de l’Apocalypse jusqu’à une armée de morts vivants, pour retrouver et anéantir définitivement notre tueur bien-aimé. »
Il est préférable de vous avouer que je n’ai jamais lu d’autres romans de l’auteur Anonyme. Je le découvre avec Bourbon Kid. Dans ce roman, nous retrouvons les personnages des livres précédents pourtant ne pas les connaître ne gène en rien à la compréhension de l’histoire. Le Bourbon Kid peut se lire comme un roman unique.
Pour dire vrai, il n’y a rien à comprendre dans ce roman.
Ce n’est pas la peine de s’intéresser à la psychologie des personnages car ils n’en ont aucune. Ils sont tous aussi stéréotypés les uns que les autres. Rex et Joey sont les durs à cuir bodybuildés en plus d’être des guerriers sauvages ; les femmes portent souvent des tenues moulante, tunique en cuir ou latex très légères pour ne pas entraver les mouvements. Heureusement, elles sont loin d’être bêtes et sont toutes hyper balèzes ! On ne peut en dire autant de Sanchez, le gentil gros crado, maladroit et pourtant grand héros de cette histoire.
Bien sur il y a le Bourbon Kid, homme invincible qui aime flinguer des goules, massacrer des joueurs de football américain, et trancher les têtes des cavaliers de l’apocalypse.
Et il y a Caïn, le méchant le moins bêtes de tous.
En plus de ça, il faut aimer le fantastique parce que l’auteur vous en sert à la pelle, ainsi que la réécriture de personnages et histoires biblique. Le diable se nomme Scratch et vit dans un bar en compagnie de Jacko (Robert Johnson) et Annabel, madame boule de cristal.
Les forêts sont peuplés de monstres aux yeux rouges et d’un cyclope. Les cavaliers de l’apocalypse transforment les morts en goules, des créatures assoiffées de chair et de sang.
Bref un joli bouquet de monstres !
Terminer cette chronique sans parler de l’ambiance qui plane dans ce roman et de sonhumour serait un véritable blasphème ! L’ambiance est sanglante, noire, désertique. On réussit à sentir la pluie ensanglantée couler sur notre visage, on étouffe dans la poussière du cimetière du diable ou peut-être préférez-vous sentir couler de la pisse bénite sur votre visage ?
Quant à l’humour ? Attendez vous à un retour en enfance et à rire beaucoup : pipi caca popo, c’est drôle dans le Bourbon Kid.
Bourbon Kid est pour toi si tu aimes te défouler un bon coup ! Si tu aimes mordre la poussière ! Si tu aimes les séries Z. Et si tu aimes Christine & the Queens !
Cela faisait un moment que je voyais les romans sans auteur de chez Sonatine. Ils ne me tentaient pas trop. Mais histoire de me faire une idée, j’ai fini par lire le dernier, Bourbon Kid, d’un auteur anonyme donc.
Nous avons les Dead Hunters, une bande de tueurs, commandés par le Diable, qui éliminent de la surface de la Terre un certain nombre de personnes.
Et vous avez Caïn, le tueur originel, qui va réveiller et sortir de leur prison les quatre cavaliers de l’Apocalypse, qui veulent ouvrir les portes de l’Enfer. Mais le Diable ne veut pas, et donc les Dead Hunters vont avoir, pour une fois, des adversaires à leur hauteur, voire un poil plus forts qu’eux.
Si l’Apocalypse n’est pas pour demain, certains vont quand même passer un mauvais quart d’heure.
Je ne vais pas en faire des tartines. Je ne peux pas dire que je me sois ennuyé. Mais c’est assez potache. Beaucoup d’énergie, pas vraiment canalisée, des vannes de vestiaire de rugby, des scènes d’actions plutôt réussies, et une intrigue pas loin du grand n’importe quoi, avec un côté grand-guignol qui fait passer la pilule.
On peut s’agacer, ou éprouver en lisant le plaisir un peu coupable que l’on peut avoir à regarder un film de Terence Hill et Bud Spencer, pour ceux à qui la référence dit quelque chose. Pas moins, mais pas plus non plus. Donc j’en resterai là.
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