
Blood Song Tome 1 La voix du sang
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l’avis des lecteurs
Je viens de lire la saga Bloodsong de Anthony Ryan pour la deuxième fois et je me suis rendu compte que je n'en avais jamais parlé. Rectifions ça.
Bloodsong relate les aventures de Vaelin Al Sorna, jeune fils de noble du Royaume unifié qui, peu après la mort de sa mère, est abandonné par son père à la porte de la Loge du Sixième ordre, un ordre de moines guerriers au service de la Foi et du royaume. Son entraînement au sein de l'ordre va faire de lui un des meilleurs guerriers du royaume, d'autant plus qu'il va découvrir qu'il possède une capacité surnaturelle, appelée le chant du sang, qui le guide et lui permet d'anticiper les événements à venir.
Bien que je n'ai pas énormément de choses à dire sur Bloodsong (si ce n'est que c'est une très bonne trilogie), il y a quand même un ou deux points que je souhaite souligner.
Le premier c'est le format du récit qui change en cours de route. En effet, le premier tome (bien que raconté à la troisième personne), se focalise uniquement sur le personnage de Vaelin. Tout est raconté de son point de vue et on ne s'en écarte jamais pour suivre un autre personnage. On sait ce que Vaelin sait, et pas plus. Cela change pour les 2ième et 3ième tomes qui adoptent le format plus classique des multiples personnages qu'on suit à tour de rôle. Il y a cependant deux choses notables ici : tout d'abord le nombre de personnages suivis reste assez limité pour éviter qu'on soit perdu, et ensuite il s'agit pour la plupart de personnages que l'on connaît déjà puisqu'on les a a rencontrés au cours du premier livre. Bien que Vaelin ait côtoyé certain de ces personnages plus souvent que d'autres, globalement aucun ne nous est inconnu. Ces deux points font qu'on a pas de mal à suivre d'un coup plusieurs groupes séparés et on se rappelle bien qui est qui et fait quoi d'un chapitre à l'autre.
Deuxième point dont j'ai envie de parler : le fameux chant du sang. Bien que ça ne m'ait pas dérangé lors de la lecture, il faut admettre que ce pouvoir aurait très bien pu s'appeler «le chant du scénario». C'est typiquement le genre de pouvoir qui permet au personnage de savoir quoi faire et où aller même si rien d'autre ne le lui indique. Ça fait vraiment facilité d'écriture, et si ça passe quand on lit si on ne s'y attarde pas trop, dès qu'on commence à se poser des questions comme «Mais du coup, comment le chant sait ce que Vaelin doit faire ? Est-ce que ça veut dire que le pouvoir est conscient et a ses propres objectifs ? Ou bien c'est l'incarnation du destin ? C'est bizarre comme ce genre de pouvoir est toujours là pour aider les gentils quand même...», ça apparaît tout de suite comme une grosse ficelle scénaristique bien grasse et ça démolit un peu tout. Bon le récit reste plaisant malgré tout et ça ne m'a pas empêché de lire la saga deux fois (et j'y reviendrai sans doute un jour), mais le chant du sang sonne vraiment comme un «je savais pas trop comment orienter le personnage dans la bonne direction, donc on va dire que c'est son GPS intégré qui le lui a soufflé» par moments.
En dehors de ça c'est de la fantaisie assez classique, mais très centrée sur les humains. Il n'y a pas de créature extraordinaire ni de multiples races humanoïdes, seulement un peu de magie et des humains qui se font la guerre. Le récit est bien construit, on est jamais perdu et les personnages sont suffisamment attachants pour qu'on ai envie de les suivre. Par contre, on a là aussi le syndrome des personnages principaux qui sont des surhommes (ou surfemmes) par rapport aux autres. Alors pour Vaelin ça s'explique (en partie) par son pouvoir, mais d'autres n'ont pas cette excuse. Ça reste cependant un défaut mineur qui n'aura que l'importance qu'on lui attachera. Dernier point : la fin semble par moments un peu facile avec un ennemi qui se laisse faire, voire se sabote lui-même (même s'il y a un semblant d'explication à ce comportement). Encore une fois ça passe quand on est dedans, mais c'est vrai que si on regarde les choses de loin ça fait un peu bizarre.
Au final, Bloodsong est une bonne trilogie que je vous recommande, à moins que vous ne supportiez pas les pouvoirs à base de magie du scénario ou que vous cherchiez absolument un récit plein d'elfes, de nains, de dragons et d'autres créatures. L'histoire comporte quelques défauts, mais globalement ils sont noyés dans la masse et l'ensemble reste très positif.
Quatrième de couv’ :
Vaelin n’a que dix ans quand son père, le Seigneur de Guerre du roi, l’abandonne au pied de la grille d’entrée du Sixième Ordre. Cette commanderie éduque les frères qui sont de toutes les batailles. Vaelin y découvrira la vie austère, solitaire et dangereuse d’un combattant de la Foi, qui n’a désormais plus d’autre famille que l’Ordre. S’il voue une haine farouche à son père, cet homme qui l’a dépossédé de son droit de naissance, et chérit le souvenir de sa mère, Vaelin apprendra au gré de son noviciat que les apparences peuvent s’avérer trompeuses. De révélations en révélations, une seule vérité se fait jour : Vaelin Al Sorna est promis à un grand destin. Un destin qui risque fort de bouleverser le Royaume et, par-delà, le monde.
Mon avis :
Voici une autre série que j’ai découverte en version audio et contrairement à Rois du Monde, euh, je me suis beaucoup ennuyée, j’ai surtout eu beaucoup de soucis d’attention en fait.
On rencontre le Tueur d’Espoir, aux mains de l’ennemi qui l’accompagne après 5 ans de captivité vers un duel à mort pour le châtier d’avoir tué l’Empereur révéré par tous. Durant ce voyage en bateau, il raconte sa vie à un chroniqueur et c’est de cette façon que le Tueur d’Espoir a un nom et une histoire.
Vaelin Al Sorna se retrouve aux portes du Sixième ordre, abandonné par son père (du moins ce qu’il pense être le cas à ce moment-là) et une fois dans l’ordre il devient ce qu’on pourrait appeler un Frère guerrier, combattant de la Foi. Avec ses camarades d’infortune commence une éducation extrêmement dure et sélective, entrainant souvent la mort chez les jeunes recrues. Il y a donc 6 ordres dans ce monde qui ont chacun leur but, le 5ème par exemple est la caste des guérisseurs (les autres sont beaucoup moins présents, dans ce tome en tout cas). Bien que les enfants arrivés dans les Ordres sont censés ne plus avoir de lien de parenté en dehors des enceintes grises, le nom de Kaelin Al Sorna sera toujours rattaché à son père et sa place auprès du roi Janus, qui est avide de mettre la main sur le gamin.
J’ai été incapable de retenir les prénoms des autres protagonistes, amis ou ennemis, qui tournent autour de notre jeune héros. Il devient, on s’en doute, un combattant hors pair et l’ennemi à abattre. Il y aura des guerres de religion, une complot au sein même des Ordres avec un 7ème très mystérieux tapi dans l’ombre, une brève histoire d’amour mais sans plus, ce n’est pas le sujet. J’avais beaucoup de mal à me mettre dedans, le ton trop monotone sur 35h a eu raison de mon attention de moustique ^^
Je ne vais pas pour autant jeter la pierre au lecteur, Nicolas Planchais s’est bien efforcé de faire différents timbres selon les personnages mais toutes les parties de réflexion et de description ont totalement cassé le rythme et j’ai loupé des minutes entières en travaillant, l’esprit ailleurs.
J'ai attaqué et dégusté un livre de Fantasy dont j'avais beaucoup entendu parlé à sa sortie et qui trainait dans ma PAL depuis la Grosse Op' de Bragelonne. La voix du sang d'Anthony Ryan est le premier tome de la trilogie Blood Song paru chez Bragelonne / Milady.
Vaelin Al Sorna, héros légendaire du Royaume Unifié, accomplit son dernier voyage. Sur le navire qui l'emmène vers sa condamnation, il raconte à un jeune chroniqueur impérial les évènements qui l'ont conduit à cette tragique conclusion.
Vaelin aurait dû succéder à son père, le célèbre Seigneur de Guerre, mais il était promis à un autre destin. Confronté dès l'enfance au quotidien rude d'un combattant de la Foi, il n'aura désormais pour seule famille que l'Ordre qui l'a recueilli dans ses rangs. C'est là, entre les maîtres sans pitié et les épreuves initiatiques mortelles, qu'il se liera à vie à ses frères d'armes, et à celle qu'il n'a pas le droit d'approcher.
Devenu le fer de lance d'un royaume gouverné par le sang, Vaelin est redouté sur tous les champs de bataille. Mais c'est pourtant son humanité qui fera de lui à la fois un héros et un traître...
Même si j'avais beaucoup entendu parlé de cette trilogie à sa sortie, je ne m'y étais pas intéressée dans un premier temps et puis la Grosse Op' de Bragelonne m'a permis de découvrir à petit prix le premier tome de Blood Song et j'avoue que se fut une rencontre inoubliable.
Au départ, l'univers fantasy que nous présente Anthony Ryan est relativement classique un univers médiéval fantastique, un roi conquérant, un ordre religieux omniprésent et redouté et surtout un personnage principal doué au combat, brillant, loyal. Là s’arrête la partie classique du récit, en nous présentant la vie de Vaelin Al Sorna raconté par lui-même alors que condamné à mort, il se rend a son dernier combat, l'auteur nous transporte dans le passé et nous le montre à travers les yeux de son héros. La vie de Vaelin est liée à celle des Royaumes Unifiés, à la Foi et au roi Janus. Abandonné par son père à 11 ans aux soins des guerriers de la foi : le 6e ordre, Vaelin grandit entre apprentissage du combat à l'épée, de la survie et de l'art de la guerre. Une vie marquée par des obligations envers la Foi et envers ses frères d'arme, Vaelin Al Sorna devient un guerrier hors du commun.
Il retrouva Caenis sur le champ de tir, où son ami s’exerçait à décocher salve après salve le plus rapidement possible en prévision de l’Épreuve de l’Arc. Aux yeux de Vaelin, Caenis n’avait guère besoin d’entraînement. La vitesse avec laquelle il enchaînait les touches au centre de la cible située à dix mètres de là était telle que Vaelin peinait à discerner ses mouvements. Malgré ses progrès réguliers dans la maîtrise de l’arc, Vaelin avait conscience qu’il n’égalerait jamais l’adresse de son ami, seulement éclipsée par l’impressionnante dextérité de Dentos et Nortah.
— Il te manque quelques points, fit-il remarquer, en dépit de la marge d’erreur dérisoire de son camarade. Tes derniers coups tirent vers la gauche.
— Oui, acquiesça Caenis. J’ai tendance à perdre en précision après les quarante premières flèches. (Il banda la corde de son arc, les muscles fuselés de son bras se tendant sous l’effort, puis décocha un trait en plein dans le mille.) Voilà qui est mieux.
Dans la droite ligne de David Gemmell, Anthony Ryan nous présente un héros dont le charisme transperce les pages tout comme Druss ou Skilgannon du cycle Drenaï. Anthony Ryan nous propose un récit de grande ampleur avec une histoire qui se déploie au fur et à mesure des pages pour finalement nous décrire une fresque d'histoires politique, religieuse et fantastique où Vaelin Al Sorna en ressort comme la pièce maitresse d'un jeu dont on ne sait pas encore combien de personnes jouent la partie.
— Un jour, monseigneur…, commença-t-il une fois passé son accès d’allégresse. Un jour, que vos dieux vous en préservent, il se peut que vous croisiez la route de la princesse Lyrna. Si cela devait vous arriver, suivez mon conseil : tournez les talons et filez dans la direction opposée. Il lui suffirait d’un regard pour vous briser le cœur, je le crains.
Il me lança l’outre d’eau et je bus à mon tour, espérant ainsi lui cacher ma colère. Tout ce qu’il m’avait dit jusqu’alors au sujet de la princesse brossait le portrait d’une femme d’intelligence et de devoir, une femme qui souhaitait à la fois contenter son père et servir son peuple. J’aurais à coup sûr eu grand plaisir à m’entretenir avec une dame de ce rang.
— Si elle refuse toute union, c’est parce qu’elle estime qu’un époux ne ferait que la gêner, reprit Vaelin Al Sorna. Quant à ses bonnes actions, elles n’ont pour seul objectif que de lui gagner les faveurs du peuple. Elle flatte ses sujets pour mieux les conquérir. S’il s’avère qu’elle possède un cœur, c’est le pouvoir qui le fait battre, et non la passion.
Je ressors de cette lecture avec l'impression d'avoir eu Vaelin en face de moi me racontant son histoire. La plume d'Anthony Ryan est redoutablement efficace et nous fait vivre la vie du frère Al Sorna comme si le lecteur était là à l'écouter conter son histoire. Une extraordinaire lecture qui m'a énormément plu. Ce premier tome de Blood Song est un magnifique coup de cœur pour un personnage et pour une fresque fantasy travaillée avec soin pour nous présenter une histoire hors du temps et des lieux connus mais qui nous parait presque palpable, un voyage au long court au coté d'un guerrier né qui nous entraine dans son sillage. Épatant !
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