Demain j'aurai vingt ans
  • Date de parution 01/03/2012
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 215 gr
  • ISBN-13 9782070446230
  • Editeur FOLIO
  • Format 175 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Biographies, Mémoires

Demain j'aurai vingt ans

3.74 / 5 (227 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de "l'immortel Marien Ngouabi", chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste ; l'ami Lounès, dont la soeur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges... Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d'images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.

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  • Date de parution 01/03/2012
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 215 gr
  • ISBN-13 9782070446230
  • Editeur FOLIO
  • Format 175 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Le dernier roman d'Alain Mabanckou, "Demain j'aurai vingt ans", a pour toile de fond la République populaire du Congo dans les années 70. Un régime marxiste-léniniste a été instauré au moment de l'indépendance du pays, une décennie plus tôt.


Michel, le narrateur, a dix ans. Il habite à Pointe-Noire, avec maman Pauline, et certains jours avec papa Roger, son père adoptif (le reste du temps, ce dernier vit au sein de l'autre famille qu'il forme avec maman Martine et leur kyrielle d'enfants). L'oncle René est lui aussi très présent dans sa vie ; c'est un tonton intimidant, pétri de contradictions, qui lui assène à longueur de temps l'importance de ne pas être capitaliste ou "opium du peuple" (la pire insulte qui soit), mais qui n'hésite pas à léser ses soeurs lorsqu'il s'agit du partage de l'héritage familial...


A travers le regard qu'il porte sur le monde qui l'entoure et les adultes qui évoluent autour de lui, Michel nous dévoile son quotidien, ses émotions, son premier amour, ses belles amitiés, la relation très touchante qui le lie à son papa Roger... mais ses réflexions, ses interrogations sont aussi l'occasion pour le lecteur de reconstituer le contexte historique et politique du récit, et de mesurer l'impact laissé par des années de colonisation sur les acquis culturels des Congolais. C'est aux héros des comics américains ou des bandes dessinées européennes que Michel s'identifie, et c'est Georges Brassens qu'il écoute sur le radiocassette qu'a rapporté son père, cadeau d'un client de l'hôtel où il travaille...

Et que penser de cette nation nouvellement indépendante dont les réserves pétrolières sont gérées par la France, ou dont les enfants sont persuadés que les "gentils", qui mériteront leur place au paradis, sont ceux qui ont beaucoup de globules BLANCS ?!

Tout en soulignant avec une candeur désarmante les contradictions des adultes et d'une société congolaise où la ferveur religieuse et la sorcellerie côtoient la doctrine marxiste, le narrateur nous emmène dans un univers régenté par ses rêves, ses angoisses et ses espoirs.


J'ai eu au départ un peu de mal à m'adapter au style enfantin utilisé par Alain Mabanckou. S'il permet de rendre la lecture particulièrement facile, et s'il est vrai qu'après quelques chapitres, je n'y faisais plus vraiment attention, j'ai tout de même regretté la truculence qui faisait le charme d'un roman comme "Verre cassé", par exemple.


"Demain j'aurai vingt ans" est un récit attendrissant, frais, drôle, mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable...


Le narrateur de ce roman est le petit Michel, âgé de 9 ou 10 ans à la fin des années 1970. La dédicace est trompeuse car Alain Mabanckou n’est pas Michel, il a quelques années de plus que lui. Nous suivons une année de la vie de cet enfant.

Il est le fils unique de Maman Pauline et a été adopté par son mari Papa Roger, qui est par ailleurs aussi marié à Maman Martine avec qui il a eu sept enfants. Même si les deux familles vivent dans des maisons séparées, Michel va souvent chez Maman Martine lorsque sa mère est en voyage d’affaire. Michel est entouré de beaucoup d’amour grâce à sa grande famille. Papa Roger souligne souvent qu’il est son fils au même titre que ses autres enfants et Michel lui rend bien son affection.

La vie de Michel se partage entre sa famille, son ami Lounès, un voisin de deux ans son aîné et Caroline, la soeur de Lounès dont Michel est très amoureux. Il y aussi Tonton René qui inspire une grande crainte au petit garçon. Il est riche, mais communiste comme il se doit dans le Congo de cette époque et n’hésite pas à voler l’héritage des autres membres de sa famille.

Papa Roger écoute une radio française et commente les évènements internationaux de cette époque (chute du Shah, Bokassa et les diamants, Amin Dada etc). Il explique l’actualité à son fils qui comprend les choses à sa manière. Le pays est communiste et les enfants subissent cette propagande à l’école. Là aussi, Michel comprend à sa façon , ce qui donne lieu à des réflexions décalées et pleines d’humour.

Michel est une sorte de Candide africain qui découvre le monde avec des yeux innocents. Ce livre nous donne le point de vue d’un enfant africain sur son pays et sur le monde. Toutefois, j’ai trouvé que Michel est bien trop naïf pour un enfant de 9 ou 10 ans, on souvent l’impression qu’il a plutôt 5 ou 6 ans.

J’ai eu beaucoup de peine à entrer dans ce livre, il m’a fallu près du quart du roman pour me sentir à l’aise dans le monde de Michel, qui nous fait découvrir le Congo dans sa première décennie d’indépendance. Certains discours en sabir communiste m’ont paru incompréhensibles et c’est seulement à la moitié du livre que j’ai compris que « les condamnés de la terre et les forcés de la faim » dont Michel parle à plusieurs reprise sont en fait les damnés de la terre et les forçats de la faim dont on parle dans l’internationale. J’ai d’ailleurs dû chercher les paroles de cet hymne pour vérifier que c’était bien de cela dont parlait Michel.

J’ai un avis partagé sur ce livre. J’ai beaucoup aimé tout ce qui a trait à l’amour, celui qui règne entre les membres de la famille de Michel, celui qui le lie à Lounès et Caroline ou à ses soeurs décédées. Il s’agit là d’un aspect plein de fraîcheur et d’émotion. Par contre, les réflexions que se fait Michel sur le communisme, le Shah d’Iran ou Arthur Rimbaud ne m’ont pas franchement enthousiasmée, j’ai trouvé que sa naïveté est très exagérée et un peu lassante. Un autre aspect intéressant du livre est la description de ce qu’a pu être la vie des enfants dans un pays communiste de l’Afrique post-coloniale où l’école sert plus à bourrer le crâne des élèves qu’à stimuler leur intelligence et leur créativité.



Le narrateur de ce roman est le petit Michel, âgé de 9 ou 10 ans à la fin des années 1970. La dédicace est trompeuse car Alain Mabanckou n’est pas Michel, il a quelques années de plus que lui. Nous suivons une année de la vie de cet enfant.

Il est le fils unique de Maman Pauline et a été adopté par son mari Papa Roger, qui est par ailleurs aussi marié à Maman Martine avec qui il a eu sept enfants. Même si les deux familles vivent dans des maisons séparées, Michel va souvent chez Maman Martine lorsque sa mère est en voyage d’affaire. Michel est entouré de beaucoup d’amour grâce à sa grande famille. Papa Roger souligne souvent qu’il est son fils au même titre que ses autres enfants et Michel lui rend bien son affection.

La vie de Michel se partage entre sa famille, son ami Lounès, un voisin de deux ans son aîné et Caroline, la soeur de Lounès dont Michel est très amoureux. Il y aussi Tonton René qui inspire une grande crainte au petit garçon. Il est riche, mais communiste comme il se doit dans le Congo de cette époque et n’hésite pas à voler l’héritage des autres membres de sa famille.

Papa Roger écoute une radio française et commente les évènements internationaux de cette époque (chute du Shah, Bokassa et les diamants, Amin Dada etc). Il explique l’actualité à son fils qui comprend les choses à sa manière. Le pays est communiste et les enfants subissent cette propagande à l’école. Là aussi, Michel comprend à sa façon , ce qui donne lieu à des réflexions décalées et pleines d’humour.

Michel est une sorte de Candide africain qui découvre le monde avec des yeux innocents. Ce livre nous donne le point de vue d’un enfant africain sur son pays et sur le monde. Toutefois, j’ai trouvé que Michel est bien trop naïf pour un enfant de 9 ou 10 ans, on souvent l’impression qu’il a plutôt 5 ou 6 ans.

J’ai eu beaucoup de peine à entrer dans ce livre, il m’a fallu près du quart du roman pour me sentir à l’aise dans le monde de Michel, qui nous fait découvrir le Congo dans sa première décennie d’indépendance. Certains discours en sabir communiste m’ont paru incompréhensibles et c’est seulement à la moitié du livre que j’ai compris que « les condamnés de la terre et les forcés de la faim » dont Michel parle à plusieurs reprise sont en fait les damnés de la terre et les forçats de la faim dont on parle dans l’internationale. J’ai d’ailleurs dû chercher les paroles de cet hymne pour vérifier que c’était bien de cela dont parlait Michel.

J’ai un avis partagé sur ce livre. J’ai beaucoup aimé tout ce qui a trait à l’amour, celui qui règne entre les membres de la famille de Michel, celui qui le lie à Lounès et Caroline ou à ses soeurs décédées. Il s’agit là d’un aspect plein de fraîcheur et d’émotion. Par contre, les réflexions que se fait Michel sur le communisme, le Shah d’Iran ou Arthur Rimbaud ne m’ont pas franchement enthousiasmée, j’ai trouvé que sa naïveté est très exagérée et un peu lassante. Un autre aspect intéressant du livre est la description de ce qu’a pu être la vie des enfants dans un pays communiste de l’Afrique post-coloniale où l’école sert plus à bourrer le crâne des élèves qu’à stimuler leur intelligence et leur créativité.

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