La nouvelle vie d'Arsène Lupin

Comme je l’ai déjà dit, je participe au Challenge Multi défis de Babelio et je me suis vite prise au jeu. J’ai choisi ce livre pour valider une relecture d’un livre qui a marqué notre enfance ou notre adolescence, ou la lecture d’une suite. Les livres qui ont le plus marqué mon adolescence sont des témoignages de personnes en situation difficile qui s’en sont sorties, ce style de livres étaient les préférés des adolescentes des années 1975 / 80 me semble -t’il. Il y a bien longtemps que je n’ai pas relu ces livres, je n’ai pas l’intention de le faire et encore moins de les partager sur mon blog, pudeur oblige.

J’ai donc choisi une suite des aventures d’Arsène Lupin dont je raffolais à l’époque, que ce soit sous la forme de romans ou de feuilletons. J’aimais tous les livres de Maurice Leblanc, preuve en est le titre de mon blog. J’ai flashé sur ce petit livre lors du dernier salon du livre de Genève, la quatrième de couverture promet un divertissement trépident.

Le jeune Paul Beautrelet, arrière petit-fils d’Isidore, le notaire de l’Aiguille creuse gagne un concours qui consiste à expliquer sa thèse en trois minutes, il devient vite célèbre sur FB et participe à une manifestation à Strasbourg. Il s’agit de lutter contre la publicité incarnée par une bâche géante vantant l’électro-ménager allemand, ladite bâche couvre la façade de la cathédrale et sert à financer les travaux de restauration. Paul est abordé par un homme qui prétend être Lupin et l’appelle Isidore. Il lui annonce qu’il a volé les statues de la façade. Paul rigole, mais lorsque les manifestants réussissent à casser la bâche, les statues ont effectivement disparu.

Chaque chapitre reprend le titre d’un roman de Leblanc, Arsène mène Paul-Isidore par le bout du nez, celui-ci est fâché mais n’arrive que rarement à se défaire de l’emprise du roi des cambrioleurs. Arsène semble doué de la vie éternelle, tout comme la Caliostro. Il vole diverses choses, comme des planches de BD, un diamant célèbre et arrive même a bloquer FB durant vingt-quatre heures..

Les chapitres sont de qualité inégale, parfois très intéressants et parfois très barbants. Au final on ne voit pas vraiment où l’auteur veut en venir, il y a plusieurs erreurs de temporalité, dans certains chapitres l’histoire dure un an, dans d’autres deux ou davantage. Au final le livre est plutôt ennuyant et assez loin d’un divertissement trépident, les personnages sont assez caricaturaux. Bref plutôt une déception, je m’attendais à quelque chose de plus palpitant. Un livre vite lu qui sera vite oublié.