Série Unité (Marion Zimmer Bradley) Marion Zimmer Bradley , Paul Edwin Zimmer

Le danger est une drogue. Quand on a connu, comme Dane et Rianna, l'excitation et les périls d'une "Chasse sur la lune rouge", peut-on se satisfaire d'une existence routinière ? Le "repos bien mérité" devient vite synonyme d'ennui insupportable. Mais lorsque leur ami et compagnon d'aventures, le protosaurien Aratak, vient leur proposer une nouvelle mission, ils partent aussitôt vers Belsar IV, une planète primitive où deux équipes successives d'observateurs ont mystérieusement disparu. N'ont-ils pas exactement le profil de l'emploi ? Les qualités requises sont simples : être avant tout capable de survivre ! Survivre dans la jungle la plus hostile qui soit, sur une planète infestée de brigands, où rôdent les fantômes blanchâtres des démons des étoiles... Survivre aux dangers les plus fous, en restant, bien sûr, muets comme des tombes et en essayant de se faire passer pour des indigènes... Rien de plus facile ! En théorie...

L'Unité choisit un couple d'universitaires (Dal, un archéologue ; Cendri, une ethnologue) pour venir étudier les ruines d'Isis, qui pourraient dater des bâtisseurs légendaires passant pour avoir peuplé la Galaxie. La planète Isis est peuplée de femmes ; les hommes ne sont conservés que pour la reproduction et les gros travaux. Du coup, l'ethnologue trouve une matière à travailler beaucoup plus riche que l'archéologue, son époux, voué aux ruines par sa spécialité. L'étrangeté des dames d'Isis provoque même une tension à l'intérieur du couple. Mais tout finira bien, les dames d'Isis acceptant d'ouvrir leur planète à l'Unité. Quant à Dal et à Cendri, ils retrouveront leur belle entente. Marion Bradley Zimmer, née en 1930, a entretenu des rapports difficiles avec ses deux maris et est devenue féministe longtemps avant qu'on entende parler du Women's Lib ; puis la radicalisation du mouvement l'a convertie à des positions plus modérées. Les deux tendances coexistent dans "Les ruines d'Isis".