Série Liberté Léopold Sédar Senghor

Liberté,

Liberté Tome 1 : Négritude et humanisme

Résumé éditeur

Réunissant ici essais, conférences, préfaces articles et cours, dont certains remontent aux années 1945, L. S. Senghor témoigne de vingt années de "présence". Une présence où réflexion, création, action s'affirment inséparables, et qui confère unité à un ensemble menant le lecteur de Maurice Scève à Pierre Soulages, du rythme des Spirituals à l'utile inutilité du latin, du sens et du signe dans les vieux contes africains aux problèmes pressants du bilinguisme sur le Continent noir.Ce brassage culturel, où l'analyse esthétique et l'évocation d'un passé lointain s'intègrent toujours aux données et au mouvement du présent, est sans doute à l'image d'un destin d'exception, mais il est aussi à l'image de l'Afrique même, où « l'art ne se sépare ni de la connaissance ni de la morale, où, comme elles, il vise à la praxis ». Ainsi définissait-il La Négritude comme « l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu'elles s'expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. Pour nous, notre souci, notre unique souci a été de l'assurer, cette Négritude, en la vivant, et, l'ayant vécue, d'en approfondir le sens. Pour la présenter au monde, comme une pierre d'angle dans l' édification de la Civilisation de l’Universel, qui sera l' œuvre commune de toutes les races, de toutes les civilisations différentes -ou ne sera pas. »Léopold Sédar SenghorNé en 1906 à Joal au Sénégal et mort en 2001 à Verson en France, L. S. Senghor fut un homme politique de premier plan (président de la République du Sénégal de 1960 à 1980), un poète majeur, un fervent défenseur de la culture africaine et le premier africain élu à l'Académie française. Il contribua avec Aimé Césaire au mouvement de la Négritude. À la croisée des civilisations de l’Afrique et de l’Occident, il a défendu dans sa vie comme dans ses écrits les valeurs du métissage et de l’universel.

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Liberté Tome 4 : Socialisme et planification

Résumé éditeur

Dans ce quatrième tome de Liberté, qui constitue en quelque sorte la suite du tome 2 (Nation et Voie africaine du socialisme), Léopold Sédar Senghor expose la méthode, les techniques, les objectifs et les moyens de la planification sénégalaise, sans en oublier le but final humaniste ni les résultats.Ici, la pratique, la politique et l'économie prédominent : il s'agit d'exposer comment un pays venant d'accéder à l'indépendance peut, progressivement, entrer dans la civilisation industrielle.Les textes reproduits dans Socialisme et Planification vont de l'année 1960 à 1973, époque de l'élaboration du IVe Plan. S'y révèlent les moyens financiers, humains et techniques que s'est donnée une jeune nation pour s'épanouir dans tous les domaines, qu'il s'agisse d'économie, de mieux-être social, de culture ou de politique, l'objectif final demeurant la victoire sur le sous-développement, un des grands desseins des hommes de la deuxième moitié du XXe siècle.