Série L'Eau des collines Marcel Pagnol

Jean

L'Eau des collines Jean de Florette

Résumé éditeur

  Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s'installe à la ferme, des Romarins, on ne. lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manoeuvres des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin., qui veulent. lui racheter son domaine à bas prix... Jean de Florette (1962), premier volume clé L'Eau des collines, marque, trente, ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau nourricière sans laquelle rien n'est possible. Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le film Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d'enfance. Quant, au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol. « Tu comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne, c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est pas criminel : c'est pour les oeillets. Mais si, à cause de ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions. »

Manon

L'Eau des collines Manon des sources

Résumé éditeur

  Après la mort du Bossu, et la vente des Romarins, Manon et sa mère s'installent dans la grotte de Baptistine. Quelques années plus tard, Manon trouve l'occasion de se venger... Pagnol s'est souvent adapté lui-même, passant aisé- ment du théâtre an cinéma. Ici, il fait le chemin inverse, et adapte un film en roman : Manon des sources (1963), deuxième partie de L'Eau des collines, est la "mise en roman" du film éponyme. tourné dix ans plus tôt. On en retrouve tous les personnages, et on est émerveillé de voir que les dialogues, qui sont souvent, mot à mot., les mêmes, « s'entendent » aussi bien sur la page que sur l'écran. Manon des sources sera une sorte de testament : Pagnol ne réalisera jamais Jean de Florette, et n'écrira plus de fiction.«Le murmure était plus fort ; c'était une chanson tintante et cristalline... Elle s'arrêta, éleva la petite flamme au-dessus de sa tête, et vit sur le sol danser une étoile : comme elle se penchait, un visage monta vers elle, et c 'était le sien. »