Série Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt George Sand

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Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt Tome 1 : Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt

Résumé éditeur

Si la musique peut changer une vie, peut-elle changer un siècle ? Née pauvre en plein coeur du XVIIIᵉ siècle et bientôt orpheline, Consuelo connaît de bien tristes débuts. Vite remarquée par le célèbre maestro Porpora pour la clarté de sa voix, elle devient cantatrice à Venise. Amour, gloire et trahison vont rythmer une vie d'aventures de l'Italie à l'Autriche, en passant par les châteaux envoûtants de Bohême et leurs paysages romantiques. Entre l'ancien amant Anzoleto, Joseph Haydn, l'ami fidèle, la rivale Corilla ou le ténébreux comte de Rudolstadt, Consuelo incarne l'artiste aux prises avec les tourments de son âme. Comment braver le destin et gravir l'échelle sociale ?Voici le roman d'apprentissage d'une femme qui se lève contre sa condition et celle de tout un peuple, dans un siècle où grondent déjà les idées de la révolution. Écrit en feuilleton, Consuelo (1842-1843) rencontre un tel succès que George Sand lui donne une suite, La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844). Ils forment à eux deux le prodigieux roman de l'émancipation et de la liberté.Édition en deux volumes.

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Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt Tome 2 : Consuelo - La Comtesse de Rudolstadt

Résumé éditeur

Suite (et fin) de Consuelo, ce roman de la Musique que les Français ont si peu lu et qui est pourtant, aux côtés de la Correspondance, l'évident chef-d'œuvre de George Sand : le plus russe des romans français selon Dostoïevski, amoureux inconditionnel du livre. Après Venise et ses fastes rococo, la cour de Vienne à l'époque de Porpora et de Haydn, c'est au terrible Frédéric II de Prusse que s'affronte à présent Consuelo, la petite tsigane qui n'a que sa voix pour fortune. Elle connaîtra les prisons de ce despote qui se pique de protéger les arts, bravera mille dangers, et se retrouvera enfin dans sa chère Bohème, près du comte Albert de Rudolstadt - à la fois l'ami, l'amant mystique, l'époux... et son initiateur aux mystères de la fraternité des Invisibles. Le climat de cette fin de partie, où l'aventure rejoint une fantasmagorie nimbée de gnose maçonnique, évoque le Mozart de la fin : celui de La Flûte enchantée et du Requiem. On songe aussi à Hoffmann, et aux pages romantiques de Goethe : le philosophe Alain n'hésitait pas à voir dans La Comtesse de Rudolstadt une sorte de Wilhelm Meister français.