Série Claudine Sidonie-Gabrielle Colette

Claudine

Claudine Claudine à l'école

Un titre bien sage pour un roman qui l’est moins. Claudine le reconnaît : « Vrai, cette école n’est pas banale ! » Comment pourrait-elle l’être ? Les élèves ont des personnalités peu communes : la grande Anaïs, que Claudine qualifie de menteuse, filouteuse, flagorneuse, traîtresse, possède en outre « une véritable science du comique » ; les Jaubert sont agaçantes à force de sagesse ; Marie Belhomme, « bébête, mais si gaie » ; Luce, charmeuse autant que sournoise ; et les autres, « c’est le vil peuple ». Quant aux maîtresses… Mlle Sergent, « la rousse bien faite », aussi intelligente que laide, est tout yeux pour son assistante, Mlle Aimée, la bien nommée. Ajoutez les instituteurs des garçons, le pâle Duplessis et le vaniteux Rabastens, le médecin scolaire, le Dr Dutertre, aux dents de loup, qui aime s’attarder auprès des grandes… et vous obtenez un mélange détonant. Pour parfaire l’ensemble, c’est une Claudine débordante de vitalité, excessive dans ses élans, qui mène la ronde. 

Claudine

Claudine Claudine à Paris

Son père ayant décidé d’emménager à Paris, voilà Claudine transplantée loin de ses « chers bois ». Le choc est rude ; elle tombe malade, mais la vitalité reprend le dessus.Chez sa tante Cœur, elle fait la connaissance de Marcel, joli et charmant. Il lui présente ses amis, tout aussi raffinés que lui. Elle devient leur confidente…Marcel a un père, Renaud, jeune encore. Claudine n’est pas longue à en tomber amoureuse. Renaud, aimable dilettante, lui fait découvrir les charmes secrets de la ville – les théâtres, les restaurants, les soupers – et sa faune… Mais Claudine, malgré sa curiosité et son exubérance, est farouche.Suivre Renaud, ce serait renoncer à la solitude qui la vivifie, à son village qu’elle regrette, à un passé dont elle n’arrive pas à se détacher. Il va lui falloir choisir…

Claudine

Claudine Claudine en ménage

Résumé éditeur

La bizarre comédie que fut le jour de mon mariage ! Trois semaines de fiançailles, la présence fréquente de ce Renaud que j'aime à l'affolement, ses yeux gênants, et ses gestes (contenus cependant) plus gênants encore, ses lèvres toujours en quête d'un bout de moi me firent pour ce jeudi-là une mine aiguë de chatte brûlante. Je ne compris rien à sa réserve, à son abstention, dans ce temps-là ! J'aurais été toute à lui, dès qu'il eût voulu ; il le sentait bien.

Claudine

Claudine Claudine s'en va

" Annie adore Alain, son mari. Elle est complètement sous sa domination et ne sait qu'obéir.Mais Alain part en voyage et Annie se retrouve seule, complètement épouvantée, bien décidée à appliquer à la lettre l'" Emploi du temps " que lui a fait son mari et qui comporte, entre autres :- Une seule visite à Renaud et Claudine, ménage réellement trop fantaisiste pour une jeune femme dont le mari voyage au loin.- Voir et sortir souvent avec ma sœur Marthe car sous des dehors un peu libres, elle a un grand bon sens et même du sens pratique.Avec Marthe, Annie ira dans une station thermale puis au Festival de Bayreuth, rencontrera toutes sortes de gens, apprendra et comprendra bien des choses et reverra souvent Claudine...Peinture lucide et narquoise du milieu dans lequel vécut longtemps Colette, rempli de personnages très vivants, Claudine s'en va est servi par ce style dru, savoureux, qui est propre au grand écrivain. "

La

Claudine La retraite sentimentale

Résumé éditeur

Très jeune... non, je ne suis plus très jeune. J'ai gardé ma taille, ma liberté de mouvements ; j'ai toujours mon vêtement de chair étroite qui m'habille sans un pli... j'ai changé tout de même. Je me connais si bien ! Mes cheveux couleur de châtaigne étoffent toujours, nombreux, pressés en boucles rondes, l'angle un peu trop aigu d'un menton qu'on s'accorde à trouver spirituel. La bouche a perdu de sa gaîté et, au-dessous de l'orbite plus voluptueuse mais aussi plus creusée, la joue s'effile, longue, moins veloutée, moins remplie : le jour frisant y indique déjà le sillon - fossette encore, ou ride déjà ? - qu'y modèle patiemment le sourire...

La

Claudine La Maison de Claudine

Résumé éditeur

Point de Claudine dans ce recueil de souvenirs. Et la maison est bien celle de Sido, la mère que Colette évoque dans ces pages pour la première fois et qu'elle désigne sous le vocable « ma mère », n'osant pas encore la nommer.La maison où règne la mère, le village où elle exerce son emprise, l'univers de la petite Colette tient en ces lieux : « la maison sonore, sèche, craquante comme un pain chaud ; le village... Au-delà, tout est danger, tout est solitude ».« Les souvenirs d'enfance sont toujours difficiles à définir et à décrire. [...] Qu'y a-t-il au fond des plus beaux de tous, qui sont ceux de Mme Colette ? Vraiment rien. [...] nulle part d'événements, seulement un mot, une attitude, une situation, qui sont demeurés dans l'esprit de l'adulte comme symboles de son enfance. Ils devraient ne rien signifier pour nous, ne nous intéresser aucunement. Par la magie d'un art incomparable, ces sou­venirs deviennent les nôtres ». (Robert Brasillach)