Faire la paix
4.50 / 5
(2 notes des lecteurs Babelio)
Résumé éditeur
Nous entendons bien plus souvent parler de guerre que de paix. Pourtant, c’est la paix que nous désirons tous, au plus profond de nous. Elle est une réalité à préserver pour certains, une valeur cruciale et un combat permanent pour d’autres.Comment atteindre cet idéal ? Philippe Godard, dans un texte entre lettre ouverte et récit documenté, nous aide à répondre avec force, conviction et simplicité.L’ouvrage s’articule autour de sept grands chapitres. Avant tout, faire la justice pour faire la paix : la paix ne peut s’installer si des injustices poussent les hommes à se combattre. En Italie, une jeune lycéenne, confrontée pour la première fois de sa scolarité à l’injustice, explique comment elle réagit. Aux États-Unis, les Afro-Américains ont crié haut et fort que la reconnaissance de leurs droits civiques était un pas vers la paix.Faire la paix avec les différences : avoir de la considération pour autrui, même si ses coutumes et ses croyances ne sont pas les nôtres, est-ce si utopique ? Essayons de ne plus voir les autres selon des critères de réussite ou de normes sociales. Que nous ayons telle couleur de la peau, tel genre, que nous parlions telle langue, ce sont nos différences qui font nos complémentarités. Lorsqu’il s’agit de faire la paix avec les religions, nous touchons aux pensées les plus intimes des êtres humains. Face à l’intolérance, contre laquelle Sébastien Castellion, il y a cinq siècles, s’était levé, presque seul, nous sommes aujourd’hui nombreux à revendiquer le dialogue, l’expression et le libre choix religieux – ou l’athéisme.Faire la paix avec l’ennemi semble impossible. De la trahison, disent certains. Pourtant, c’est toujours ce qui se produit à la fin des guerres. Demander la paix avant qu’un conflit ne dégénère en violence absolue n’a de sens que si, dans le même temps, nous prenons position pour le désarmement. Une utopie ? Pas si sûr : qui aurait cru, il y a cinquante ans, que les pays nucléarisés allaient détruire nombre de leurs ogives ? Faire la paix en refusant la violence, y compris par la fuite. « Il n’y a à défendre que la vie », disait Jean Giono. Refuser de se battre avec les poings, ce n’est pas « perdre ». Refuser la violence destructrice est même la condition pour continuer à combattre pour la paix. Les exemples ne sont pas médiatisés et restent peu connus, mais les « ZAD » (Zone à défendre) en sont un, qui reposent sur la non-violence.Faire la paix avec sa conscience, voilà qui est très rare, au niveau des États. C’est pourtant ce qu’a réussi Willy Brandt le jour où, s’agenouillant devant le mémorial du ghetto de Varsovie, il montra toute la détestation que l’Allemagne pouvait avoir pour son passé proche. Faire la paix avec le vivant, enfin, devient une nécessité absolue, dans un monde moderne qui détruit beaucoup de ce qui vit autour de lui. Faire la paix avec le Vivant, c’est tisser une alliance avec tout ce qui vibre sur cette planète, et qui la fait vivre, les autres humains, les animaux, les végétaux. SommaireIntroduction1 / Faire la justice pour faire la paix2 / Faire la paix avec les différences3 / Faire la paix entre les religions4 / Faire la paix avec l’ennemi 5 / Faire la paix en refusant la violence6 / Faire la paix avec sa conscience7 / Faire la paix avec le VivantConclusion : La paix n’est pas une utopie !
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